Venezuela

Repères
Population |
30 millions d’habitants. |
Superficie |
916 445 km2. |
Capitale |
Caracas. |
Villes principales |
Maracaibo, Valencia, Barquisimeto, Maracay, Merida, Ciudad Bolivar. |
Point culminant |
Pico Bolivar (4 981 m, 5 007 m selon les Vénézueliens). |
Langues |
espagnol (off.), environ 40 langues autochtones (wayuu, piaroa, pemón, guahibo, etc.). |
Religions |
catholicisme (96 %), protestantisme (2 %), autres (2 %). |
Décalage horaire |
par rapport à la France, six heures et demie de moins
d’avril à octobre, cinq heures et demie de moins de novembre à mars. UTC/GMT : - 4 h. |
Géographie
Le Venezuela est baigné au nord et au nord-est par la mer des Antilles et l’océan Atlantique, bordé à l’est par la Guyana, au sud par le Brésil et à l’ouest par la Colombie. Le Venezuela possède également 72 îles, dont la plus étendue est Margarita (2 211 km2), dispersées dans la mer des Caraïbes et l’océan Atlantique.
On peut distinguer trois grandes régions : la côte et les Andes au nord et à l’ouest, les plaines au centre et le massif guyanais au sud-est.
- Les Andes forment deux cordillères encadrant le golfe de Maracaibo, dites de Perijá à l’ouest et de Mérida à l’est (5007 m au pic Bolívar), entaillées de vallées qui abritent des villes anciennes et s’ouvrent
vers le lac de Maracaibo ou les Llanos : dépression du Táchira avec San
Cristóbal, vallée du Chama avec Mérida, du Santo Domingo vers Barinas,
du Motatán avec Valera. La cordillère Caraïbe,
de direction ouest-est, formée d’une chaîne côtière atteignant 2 765 mètres et donnant un littoral rectiligne,
abrupt et d’une chaîne intérieure, abrite les dépressions du lac de Valencia
– vallée du Tuy, au centre, des golfes de Cariaco et Paria, à l’est.
- Au centre du pays, le bassin sédimentaire des Llanos est formé d’une plaine inondée annuellement par les
rivières descendant des Andes et chargées des matériaux alluviaux qui
se répandent au moment des grandes crues. L’Orénoque draine 70 % du pays et se termine par le vaste delta Amacuro.
- Les moyennes montagnes du socle guyanais forment l’ensemble de la
partie sud-est du Venezuela, avec
quelques monts plus élevés, dont le Roraima, qui atteint 2 800 mètres.
Climat
Climat chaud et tropical sur la majorité du pays, les hautes terres et les régions montagneuses sont plus fraîches. Les températures varient peu selon les saisons. Dans ce pays de l’eau par excellence, la pluie joue un rôle fondamental en alimentant les principaux cours d’eau du pays et leurs cascades grandioses.
Deux saisons se distinguent :
- la saison sèche (été), de novembre à avril ;
- la saison des pluies (hiver), le reste de l’année.
La meilleure période pour se rendre au Venezuela :
- pendant la saison sèche, bien sûr,
- pendant la saison des pluies, le climat est évidemment plus chaud et humide. Pour autant, les régions traversées permettent de voyager dans de très bonnes conditions tout au long de l’année ;
- aux mois d’octobre et novembre, la floraison des orchidées est à son apogée, même si celles-ci sont visibles toute l’année en fonction des régions et de l’altitude.
- Températures moyennes à l’année, en °C :
jour
nuit
Caracas (1000 m), près des chaînes côtières
24 °C
20 °C
Gran Sabana (1000
m), arrière-pays
22 °C
18 °C
Roraima (2700 m)
20 °C
6 °C
- Températures moyennes maximales et minimales, en °C :
janv.
fév.
mars
avr.
mai
juin
juil.
août
sept.
oct.
nov.
déc.
Caracas
24/31
25/13
26/14
26/16
21/17
26/17
26/16
26/16
27/16
26/16
25/16
26/14
Merida
(sierra, 1500 m)
23/13
23/14
23/15
24/16
24/16
24/16
24/15
24/15
24/15
24/16
23/15
23/14
On peut distinguer trois grandes régions : la côte et les Andes au nord et à l’ouest, les plaines au centre et le massif guyanais au sud-est.
- Les Andes forment deux cordillères encadrant le golfe de Maracaibo, dites de Perijá à l’ouest et de Mérida à l’est (5007 m au pic Bolívar), entaillées de vallées qui abritent des villes anciennes et s’ouvrent vers le lac de Maracaibo ou les Llanos : dépression du Táchira avec San Cristóbal, vallée du Chama avec Mérida, du Santo Domingo vers Barinas, du Motatán avec Valera. La cordillère Caraïbe, de direction ouest-est, formée d’une chaîne côtière atteignant 2 765 mètres et donnant un littoral rectiligne, abrupt et d’une chaîne intérieure, abrite les dépressions du lac de Valencia – vallée du Tuy, au centre, des golfes de Cariaco et Paria, à l’est.
- Au centre du pays, le bassin sédimentaire des Llanos est formé d’une plaine inondée annuellement par les rivières descendant des Andes et chargées des matériaux alluviaux qui se répandent au moment des grandes crues. L’Orénoque draine 70 % du pays et se termine par le vaste delta Amacuro.
- Les moyennes montagnes du socle guyanais forment l’ensemble de la partie sud-est du Venezuela, avec quelques monts plus élevés, dont le Roraima, qui atteint 2 800 mètres.
Deux saisons se distinguent :
- la saison sèche (été), de novembre à avril ;
- la saison des pluies (hiver), le reste de l’année.
La meilleure période pour se rendre au Venezuela :
- pendant la saison sèche, bien sûr,
- pendant la saison des pluies, le climat est évidemment plus chaud et humide. Pour autant, les régions traversées permettent de voyager dans de très bonnes conditions tout au long de l’année ;
- aux mois d’octobre et novembre, la floraison des orchidées est à son apogée, même si celles-ci sont visibles toute l’année en fonction des régions et de l’altitude.
- Températures moyennes à l’année, en °C :
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jour |
nuit |
Caracas (1000 m), près des chaînes côtières |
24 °C |
20 °C |
Gran Sabana (1000 m), arrière-pays |
22 °C |
18 °C |
Roraima (2700 m) |
20 °C |
6 °C |
- Températures moyennes maximales et minimales, en °C :
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janv. |
fév. |
mars |
avr. |
mai |
juin |
juil. |
août |
sept. |
oct. |
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Caracas |
24/31 |
25/13 |
26/14 |
26/16 |
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26/17 |
26/16 |
26/16 |
27/16 |
26/16 |
25/16 |
26/14 |
Merida |
23/13 |
23/14 |
23/15 |
24/16 |
24/16 |
24/16 |
24/15 |
24/15 |
24/15 |
24/16 |
23/15 |
23/14 |
Bon à savoirInformations pratiques
L'artisanat
Nombreux sont les villages spécialisés dans la fabrication d'un objet particulier : la céramique précolombienne à Quíbor (vers Barquisimeto), les poupées en toile à Barbacoas (entre Mochima et Cumaná). La diversité des communautés indiennes se reflète dans leur artisanat varié, souvent très authentique et d'excellente qualité : hamac des Waraos, dans le delta de l'Orénoque, splendides masques ou statuettes des Piaroas et des Yanomamis, magnifiques petites crèches dans les Andes, etc.
Nombreux sont les villages spécialisés dans la fabrication d'un objet particulier : la céramique précolombienne à Quíbor (vers Barquisimeto), les poupées en toile à Barbacoas (entre Mochima et Cumaná). La diversité des communautés indiennes se reflète dans leur artisanat varié, souvent très authentique et d'excellente qualité : hamac des Waraos, dans le delta de l'Orénoque, splendides masques ou statuettes des Piaroas et des Yanomamis, magnifiques petites crèches dans les Andes, etc.
La musique
est très importante. Avant de savoir marcher, le petit Vénézuélien tape du pied quand il entend du merengue ! La musique est partout. Sur les côtes encore peuplées de Noirs, les tambores nous mettent en transe. Dans les plaines, la musique des Llanos (contrapunteo ou joropó surtout, qui est la danse nationale) rythme la vie des fermiers, au son des maracas, cuatro (petite guitare à quatre cordes), basse et harpe. Ailleurs règnent la salsa et le merengue qui sont les musiques les plus populaires.
Vous pouvez rapporter du Venezuela des tissus, des poteries, etc. Si vous aimez les hamacs, ceux du Venezuela, fabriqués à la main, sont magnifiquement colorés et très variés.
Tension électrique 110 V, 60 Hz. Prévoir un adaptateur.
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger vos batteries.
Quelques mots utiles
L’espagnol est parlé par toute la population. Les Indiens parlent généralement leur dialecte. Ils comprennent et parlent l’espagnol, mais il vous faudra, dans certains cas, une oreille tolérante pour pouvoir dialoguer. L’anglais est parlé dans les hôtels et les aéroports. Apprendre quelques mots clés en espagnol vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de rendre plus agréables vos échanges avec les Vénézuéliens rencontrés. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour, comment allez-vous ? : ¿ Buenos días, cómo está ?
Très bien, merci : muy bien, gracias.
S’il vous plaît : por favor.
Merci : gracias ; de rien : de nada.
Au revoir : hasta luego.
Oui : sí ; non : no.
Excusez-moi : discúlpeme.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer... Votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Tourisme responsableLe respect des us et coutumes
Le Venezuela présente une véritable mosaïque de peuples, en particulier sur la côte nord du pays et les principales villes de l’intérieur. Européens, Asiatiques, anciens esclaves d’Afrique et Indiens cohabitent sur ces terres. Malgré un important processus d’occidentalisation qui a touché les populations urbaines des années 60 à 80, un grand nombre de traditions et de coutumes locales subsistent. La culture traditionnelle reste profondément ancrée dans les campagnes. Au sud du pays, la forêt amazonienne abrite un grand nombre de tribus indiennes (Pémons, Waraos, Piaroa, Yanomamis, etc.) : 15 ethnies appartenant aux familles linguistiques les plus importantes vivent de la pêche, de la chasse, et de la culture de leurs conucos, où poussent, entre autres, de succulents ananas et des yuccas, à partir desquels ils fabriquent divers aliments (alcool, sorte de pain appelé casabe, etc.).
Entrer en contact avec les populations indiennes ou paysannes pour découvrir leurs différentes coutumes et légendes est toujours une expérience fascinante.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces
populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos
hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose
sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez
une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela
est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la
tête à l’entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Ne distribuez jamais de stylos, bonbons et autres cadeaux aux enfants. Ce comportement les incite à la mendicité. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d’une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
Ces précautions favorisent les échanges.
La préservation de l'environnement
Le Venezuela possède une géographie incroyablement variée. Des plages tropicales de sable blanc bordées de cocotiers s’ouvrent sur plus de 3 700 km de côtes, baignées par les eaux cristallines de la mer des Caraïbes. Couvrant une grande partie du pays, la jungle de la forêt amazonienne, avec sa faune et flore d’une étonnante diversité, ses végétaux démesurés, ses fleuves tumultueux et ses nombreuses chutes d’eau, offre des décors grandioses. Situées au centre du pays, les Llanos, vastes plaines couvertes d’une végétation de type savane entrecoupées d’immenses cours d’eau, sont protégées par une interdiction de chasse et de déforestation, contribuant à faire de cette région du Venezuela l’une des plus grandes réserves naturelles au monde. Une importante faune peuple ces contrées : le poisson-chat, le caïman à lunettes, le fourmilier géant, le tatou, le jaguar, le puma, le tapir, le capybara – chiguïre, le plus gros rongeur du monde qui peut peser jusqu’à 60 kg –, les loutres géantes et bon nombre d’oiseaux : canards siffleurs hérons, aigrettes, ibis écarlates, cigognes, etc.
A la frontière avec le Brésil et la Guyana se trouve la région sauvage du massif du Roraima, caractérisée par des montagnes tabulaires – appelées tepuys par les Indiens pémons – s’élevant au-dessus de l’immense étendue verte formée par la savane. Cette région, communément appelée Gran Sabana, repose à 1 000 m d’altitude sur le bouclier guyanais, dont la formation initiale remonterait à 2 à 3 milliards d’années, et donne naissance à de magnifiques chutes d’eau, comme celles de l’Auyantepuy et du Salto Angel, qui, avec ses 979 m de hauteur, est la plus haute chute d’eau du monde. Une partie importante de cette région est incluse dans le parc national Canaima, quatrième du monde par sa superficie (30 000 km2).
En raison de leur isolement, la surface sommitale des tepuys constitue de véritables îles écologiques, où vivent une faune et une flore uniques au monde, spécifiques à chaque tepuy. De plus, bon nombre des espèces animales et florales présentes à la surface de ces mesetas (plateaux) sont primitives.
Pour conserver ce patrimoine naturel
d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une
attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de
ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement
;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son
intégralité
— L'eau nécessite un
traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou
d'utiliser un filtre.
— L'eau est une ressource précieuse pour les hommes et
les animaux comme pour l'agriculture. Utilisez l'eau de manière
raisonnée : limitez l'utilisation de l'eau pour la toilette personnelle,
ne souillez pas les points d'eau avec les produits d'hygiène.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez ps les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez
l'énergie.
Comment réduire votre empreinte
Comment réduire votre
empreinte carbone ?
Vous pouvez participer à la
réduction des émissions de gaz à effet de serre en versant le montant de la
compensation des émissions de CO2 liées à votre vol sur le site du GERES :
http://www.co2solidaire.org/fr/component/hob_co2/?view=calculateur.
A titre d'exemple, voici le montant de la compensation pour un vol aller et
retour vers le Venezuela : Paris - Caracas, 78 €.
Entrer en contact avec les populations indiennes ou paysannes pour découvrir leurs différentes coutumes et légendes est toujours une expérience fascinante.
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l’entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Ne distribuez jamais de stylos, bonbons et autres cadeaux aux enfants. Ce comportement les incite à la mendicité. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d’une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
La préservation de l'environnement
Le Venezuela possède une géographie incroyablement variée. Des plages tropicales de sable blanc bordées de cocotiers s’ouvrent sur plus de 3 700 km de côtes, baignées par les eaux cristallines de la mer des Caraïbes. Couvrant une grande partie du pays, la jungle de la forêt amazonienne, avec sa faune et flore d’une étonnante diversité, ses végétaux démesurés, ses fleuves tumultueux et ses nombreuses chutes d’eau, offre des décors grandioses. Situées au centre du pays, les Llanos, vastes plaines couvertes d’une végétation de type savane entrecoupées d’immenses cours d’eau, sont protégées par une interdiction de chasse et de déforestation, contribuant à faire de cette région du Venezuela l’une des plus grandes réserves naturelles au monde. Une importante faune peuple ces contrées : le poisson-chat, le caïman à lunettes, le fourmilier géant, le tatou, le jaguar, le puma, le tapir, le capybara – chiguïre, le plus gros rongeur du monde qui peut peser jusqu’à 60 kg –, les loutres géantes et bon nombre d’oiseaux : canards siffleurs hérons, aigrettes, ibis écarlates, cigognes, etc.
A la frontière avec le Brésil et la Guyana se trouve la région sauvage du massif du Roraima, caractérisée par des montagnes tabulaires – appelées tepuys par les Indiens pémons – s’élevant au-dessus de l’immense étendue verte formée par la savane. Cette région, communément appelée Gran Sabana, repose à 1 000 m d’altitude sur le bouclier guyanais, dont la formation initiale remonterait à 2 à 3 milliards d’années, et donne naissance à de magnifiques chutes d’eau, comme celles de l’Auyantepuy et du Salto Angel, qui, avec ses 979 m de hauteur, est la plus haute chute d’eau du monde. Une partie importante de cette région est incluse dans le parc national Canaima, quatrième du monde par sa superficie (30 000 km2).
En raison de leur isolement, la surface sommitale des tepuys constitue de véritables îles écologiques, où vivent une faune et une flore uniques au monde, spécifiques à chaque tepuy. De plus, bon nombre des espèces animales et florales présentes à la surface de ces mesetas (plateaux) sont primitives.
Pour conserver ce patrimoine naturel
d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une
attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de
ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement
;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son
intégralité
— L'eau nécessite un
traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou
d'utiliser un filtre.
— L'eau est une ressource précieuse pour les hommes et
les animaux comme pour l'agriculture. Utilisez l'eau de manière
raisonnée : limitez l'utilisation de l'eau pour la toilette personnelle,
ne souillez pas les points d'eau avec les produits d'hygiène.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez ps les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez
l'énergie.
Comment réduire votre empreinte
Comment réduire votre
empreinte carbone ?
Vous pouvez participer à la
réduction des émissions de gaz à effet de serre en versant le montant de la
compensation des émissions de CO2 liées à votre vol sur le site du GERES :
http://www.co2solidaire.org/fr/component/hob_co2/?view=calculateur.
A titre d'exemple, voici le montant de la compensation pour un vol aller et
retour vers le Venezuela : Paris - Caracas, 78 €.
A la frontière avec le Brésil et la Guyana se trouve la région sauvage du massif du Roraima, caractérisée par des montagnes tabulaires – appelées tepuys par les Indiens pémons – s’élevant au-dessus de l’immense étendue verte formée par la savane. Cette région, communément appelée Gran Sabana, repose à 1 000 m d’altitude sur le bouclier guyanais, dont la formation initiale remonterait à 2 à 3 milliards d’années, et donne naissance à de magnifiques chutes d’eau, comme celles de l’Auyantepuy et du Salto Angel, qui, avec ses 979 m de hauteur, est la plus haute chute d’eau du monde. Une partie importante de cette région est incluse dans le parc national Canaima, quatrième du monde par sa superficie (30 000 km2).
En raison de leur isolement, la surface sommitale des tepuys constitue de véritables îles écologiques, où vivent une faune et une flore uniques au monde, spécifiques à chaque tepuy. De plus, bon nombre des espèces animales et florales présentes à la surface de ces mesetas (plateaux) sont primitives.
Pour conserver ce patrimoine naturel
d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Portez une
attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de
ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement
;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son
intégralité
— L'eau nécessite un
traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou
d'utiliser un filtre.
— L'eau est une ressource précieuse pour les hommes et
les animaux comme pour l'agriculture. Utilisez l'eau de manière
raisonnée : limitez l'utilisation de l'eau pour la toilette personnelle,
ne souillez pas les points d'eau avec les produits d'hygiène.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez ps les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez
l'énergie.
Vous pouvez participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en versant le montant de la compensation des émissions de CO2 liées à votre vol sur le site du GERES : http://www.co2solidaire.org/fr/component/hob_co2/?view=calculateur.
A titre d'exemple, voici le montant de la compensation pour un vol aller et retour vers le Venezuela : Paris - Caracas, 78 €.