Voyager au Guatemala, le “pays de l’oiseau qui mange des
serpents”, c’est conjuguer plaisir de la randonnée dans la forêt
tropicale et sur les hauts plateaux volcaniques et découverte de la
civilisation maya. Ajouté à ce patrimoine naturel et culturel l’accueil
chaleureux des habitants et des traditions vivaces, ce petit Etat
d’Amérique centrale, dont une partie plonge sur la côte Pacifique et
l'autre dans la mer des Caraïbes, est une destination de choix pour tout
randonneur adepte de slow travel comme de trekking engagé.
Voyages au Guatemala
Voyager au Guatemala, le “pays de l’oiseau qui mange des
serpents”, c’est conjuguer plaisir de la randonnée dans la forêt
tropicale et sur les hauts plateaux volcaniques et découverte de la
civilisation maya. Ajouté à ce patrimoine naturel et culturel l’accueil
chaleureux des habitants et des traditions vivaces, ce petit Etat
d’Amérique centrale, dont une partie plonge sur la côte Pacifique et
l'autre dans la mer des Caraïbes, est une destination de choix pour tout
randonneur adepte de slow travel comme de trekking engagé.
Quelle est la meilleure période et quand partir au Guatemala ?
On peut voyager au Guatemala toute l’année, avec une saison sèche de
novembre à avril qui se prête davantage à la randonnée. La saison
humide, de mai à octobre, connaît des averses tropicales entre mai et
août, plus fortes en septembre.
Une randonnée au Guatemala se déroule souvent à différents étages climatiques, avec des températures dépendant de l’altitude :
— Les régions tropicales — Tikal et ses environs, Río Dulce, le lac
Atitlán (1500 mètres, mais région tropicale !), Péten, etc. — et donc
chaudes.
— Les terres “froides” : Chichicastenango, la région de Quetzaltenango
et les hauteurs des Cuchumantanes, où il fait très frais le soir. Il
faut donc s’équiper contre le froid.
Que voir, que faire, que visiter au Guatemala et quel est l'intérêt d'y aller ?
Pour les passionnés de voyage désirant conjuguer découverte culturelle
et randonnée à travers jungle, hauts plateaux et volcans, les chemins
sont nombreux pour découvrir la diversité des paysages et la culture
maya dont le Guatemala est profondément imprégné.
Le Guatemala côté nature : trekking dans la jungle, sur l'Acatenango, autour du lac Atitlán...
La moitié du pays étant recouverte de montagnes et de hauts plateaux,
randonnée, trek et ascension font partie d’un voyage au Guatemala.
Au centre, l’Altiplano, avec la sierra Madre, à plus de 4000 mètres, et la sierra de los Cuchumatanes, à 3800 mètres, offrent un vaste terrain de jeux pour la randonnée.
Ces hauts plateaux abritent les volcans les plus spectaculaires
d’Amérique centrale, dont le Tajumulco, toit du Guatemala, à 4220
mètres. Pour le randonneur débutant, le volcan Pacaya est un objectif
facile à atteindre. Le trekkeur amateur d’ascension choisira lui
l’Acatenango (3976 m), dont le sommet offre une vue panoramique sur le
Fuego (en éruption constante), les hautes terres du Guatemala et les
volcans de la cordillère jusqu’à la frontière mexicaine.
C’est également dans cette région de l’Altiplano que se trouve “le plus beau lac du monde”, selon l’explorateur Von der Humboldt : le lac Atitlán, dominé par les volcans. Une randonnée en balcon au-dessus du lac Atitlán permet d’en mesurer toute la beauté.
Au nord, la région de Petén, recouverte par la forêt tropicale, abrite
également de nombreux sentiers de randonnée ponctués de sites mayas,
dont l’emblématique Tikal.
Enfin, au nord-est, le río Dulce, aux rives recouvertes de végétation luxuriante, se descend en bateau pour rejoindre la côte Caraïbes et ses plages.
Où aller pour un premier trek au Guatemala ?
Lors d'un premier trek au Guatemala, prenez la direction de l'Altiplano,
explorez Antigua, le site mythique de Tikal, quelques plantations de
café, les villages du lac Atitlán, et contemplez les éruptions du volcan
Fuego de nuit. Pour un trek d'un niveau un peu plus soutenu,
lancez-vous dans l'ascension du Tajumulco (4200 m), point culminant
d’Amérique centrale.
Quelle est la différence entre un trek et une randonnée au Guatemala ?
Au Guatemala, il n'est pas rare de réaliser de belles randonnées à la
journée pour découvrir les richesses naturelles et culturelles du pays.
Lorsqu'un trek est proposé au Guatemala, il se déroule souvent sur
plusieurs jours, en itinérance. Vous rejoignez donc un nouveau point et
un nouveau lieu tous les soirs.
Le Guatemala côté culture : Tikal, Antigua, Chichicastenango, El Mirador...
Etape obligatoire d’un voyage au Guatemala, Tikal est un site
archéologique majeur du patrimoine culturel. Niché au cœur de la forêt
tropicale du département du Péten, c’est en randonnée que l’on découvre
cette cité maya à l'ambiance mystique : temples, tels que celui du Grand
Jaguar, palais et pyramides, engloutis au milieu de la jungle
guatémaltèque après l’effondrement de l’Empire maya à la fin du Xe
siècle, et mise au jour en 1848.
Le site d'El Mirador, et sa pyramide de la Danta, est un autre site de
renom, qui offre un voyage à la découverte du peuple maya, dans une
expérience hors du temps. Aux côtés d'un guide local francophone, vous
explorez ces terres d'aventures où la nature sauvage est reine.
Antigua, fondée au XVIe, a conservé les vestiges de l’époque coloniale ;
son architecture baroque et Renaissance espagnole lui vaut d’être
classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Sous les sentinelles des
volcans Agua, Fuego et Acatenango, l’ancienne capitale du Guatemala,
avec ses maisons aux façades jaune, bleu, rouge, rose et ses rues pavées
est un passage obligé pour le voyageur.
Autre incontournable : le marché de Chichicastenango, le plus grand
d’Amérique centrale. Sur les hauts plateaux du Guatemala, cette petite
ville est située à quelques kilomètres du lac Atitlán. Les jeudis et
dimanches, s’y presse une foule colorée : fruits et légumes, fleurs,
mais également artisanat : tissus, poteries, masque en bois... et mille
autres marchandises garnissent les étals. Avant ou après une journée de
marche dans les montagnes alentour, une halte à Chichicastenango plonge
au cœur de la vie quotidienne des populations mayas.
A ne pas manquer non plus lors d’un voyage au Guatemala, les villages
autour du lac Atitlán : Panajachel, Santiago Atitlán, San Juan de la
Laguna... aux nombreuses églises baroques et petites maisons aux murs
blanchis à la chaux.
Partie intégrante de la culture, de nombreuses fêtes rythment le
quotidien des Guatémaltèques, qui sont autant d’occasions d’aller à la
rencontre des habitants. La plus importante est la fête des Morts, avec,
notamment, un étonnant festival des cerfs-volants géants, lancés dans
le ciel comme un lien entre les âmes des défunts et leurs familles.
Pour les amateurs d’archéologie, ce voyage au Guatemala pourra se
poursuivre jusqu’au Honduras pour y découvrir les ruines de Copán,
“l’Athènes du monde maya”...
Santé au Guatemala
Aucun vaccin n'est obligatoire pour entrer sur le territoire, mais la
vaccination contre la fièvre jaune devient obligatoire si vous avez
effectué auparavant un séjour ou transit dans un pays situé en zone
d’endémie.
Nous vous recommandons aussi d’être à jour des vaccinations classiques :
diphtérie-tétanos-poliomyélite +/– coqueluche, tuberculose, fièvre
typhoïde, hépatites A et B.
Enfin, avant de partir, il est essentiel de souscrire à une assurance
individuelle d'assistance et de rapatriement, qui prend aussi en charge
vos éventuels frais d'hospitalisation et de soins dans des cliniques
privées sur place.
Sécurité au Guatemala
La délinquance au Guatemala est assez présente. Le trafic, les vols à
main armée et les cas d'extorsion sont courants. Soyez donc très
vigilants, gardez vos effets personnels, vos objets de valeur et votre
argent liquide en sécurité, et ne montrez pas de signes ostentatoires de
richesse. La sécurité routière est également un sujet de préoccupation,
de même que les risques naturels pendant la saison des pluies, qui
entraîne des glissements de terrain et des inondations.
Matériel pour un circuit au Guatemala
Pour un trek au Guatemala, voici la liste de quelques indispensables à mettre dans vos bagages :
— Des sous-vêtements respirants (séchage rapide).
— Une veste en polaire type Polartec (si possible coupe-vent) ou Wind Pro (excellent rapport poids/isolation).
— Une veste imperméable et respirante (en Goretex) en fond de sac.
— Des pantalons de trek.
— Des pantalons légers et/ou shorts ou bermudas.
— Des vêtements chauds.
— Une casquette ou un chapeau et un bonnet.
— Une paire de gants.
— Des lunettes de soleil (indice 3 minimum, 4 pour la haute montagne).
— Une cape de pluie.
— Une gourde (ou gourde poche à eau avec pipette).
— Des chaussures légères, aérées, offrant une bonne adhérence sur les différents terrains.
— Des chaussures imperméables, à tige montante et semelle offrant une bonne adhérence.
— Un sac de couchage (– 10 °C confort) et un drap-sac.
— Une lampe frontale.
— Des bâtons de marche télescopiques.
— Une pharmacie personnelle : antalgique, anti-inflammatoire (comprimés
et gel), antibiotique à large spectre, antispasmodique, antidiarréique,
antibiotique intestinal, antivomitif, désinfectant, pansements (tailles
variées) et double peau, compresses stériles, bande adhésive,
antiseptique, crème solaire et Biafine, collyre, répulsif contre les
moustiques...
— Un sac à dos équipé de bretelles larges et d’une armature anatomique
réglable, d’une contenance de 30 à 40 litres, pour vos affaires de la
journée.
— Un sac de voyage de 80 à 100 litres, souple, transporté la journée par l’équipe de portage ou par véhicule.
Randonnée : En traversée à la journée ou en boucle, sur sentiers balisés ou accessibles, partez à la découverte d'une région ou d’un pays en profondeur, au rythme de la marche.
Niveau 2 : marche de 4 à 5 heures les jours de randonnée, sur chemin, piste, sentier ou parcours vallonné.
Niveau 3 : (en moyenne) marche de 5 heures par jour sur sentier et/ou 600 à 800 mètres de dénivelée positive environ et/ou 15 kilomètres.
Niveau 4 : (en moyenne) marche de 6 heures par jour sur sentier et hors sentier et/ou 700 à 1 000 mètres de dénivelée positive environ et/ou 15 à 18 kilomètres. Possibilité de passages en altitude.
Niveau 5 : marche de plus 6 heures hors sentier ou en terrain accidenté, avec plus de 1000 mètres de dénivelée positive (et/ou 20 km).
Possibilité de passages en altitude.
Niveau 6 : (en moyenne) marche engagée de 7 à 8 heures par jour hors sentier ou sur terrain accidenté, avec plus de 1 000 mètres de dénivelée positive et/ou 20 kilomètres. Possibilité de passages en altitude.
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Une immersion dans le monde maya entre découvertes
culturelles, randonnées dans l’altiplano et sur les hauts plateaux volcaniques,
et ascension du Tajumulco, plus haut sommet d’Amérique centrale.