L'ascension du Mont-Blanc

Le toit de l'Europe est une terre de pics, d'aiguilles et de dômes : pas moins de 50 sommets sont ainsi réunis dans le massif. Un mythe que nous vous proposons d'aborder par la marche. Pour vous donner toutes les chances de réussir l'ascension du mont Blanc, un encadrement et une progression adaptés sont indispensables. Traversée intégrale, tour du Mont-Blanc ou arrivée au célèbre refuge du Goûter avant le sommet, un trek au mont Blanc est un incontournable des Alpes.

L'ascension du Mont-Blanc

Le toit de l'Europe est une terre de pics, d'aiguilles et de dômes : pas moins de 50 sommets sont ainsi réunis dans le massif. Un mythe que nous vous proposons d'aborder par la marche. Pour vous donner toutes les chances de réussir l'ascension du mont Blanc, un encadrement et une progression adaptés sont indispensables. Traversée intégrale, tour du Mont-Blanc ou arrivée au célèbre refuge du Goûter avant le sommet, un trek au mont Blanc est un incontournable des Alpes.

Où se trouve le mont Blanc et quelle est son altitude ?

Le mont Blanc se situe entre France et Italie, dans le département de la Haute-Savoie, sur la commune de Saint-Gervais, et dans la région de la Vallée d'Aoste. Du haut de ses 4 810 mètres d'altitude, il s'inscrit comme le toit des Alpes et d'Europe occidentale.

Le massif du Mont-Blanc, c'est une terre de pics et de dômes : 50 sommets aux noms prestigieux comme Grandes Jorasses, aiguille du Midi, dent du Géant, d'autres plus secrets aux appellations étonnantes, la dent du Caïman ou l'aiguille du Fou.

Se préparer à l'ascension du mont Blanc

Afin de vous donner toutes les chances de réussir l'ascension du mont Blanc, nous vous conseillons d'avoir déjà réalisé un "4000" avant de vous lancer sur le toit de l'Europe. En effet, la spécificité du mont Blanc réside dans la montée qui se déroule en deux jours, ce qui peut être assez éprouvant si vous n'êtes pas assez préparé. Pour cela, vous pouvez gravir le mont Toubkal (4160 m), au Maroc, réputé comme l'un des 4000 les plus accessibles, ou le Grand Paradis (4061 m) ou l'un des 4000 du Valais (Allalin, Bishorn, massif du Mont-Rose, etc.). Ces deux dernières options sont idéales, puisqu'elles impliquent les mêmes conditions que sur le mont Blanc. Vous êtes ainsi préparé à avancer en cordée et à manipuler des crampons et des piolets, tout en bénéficiant de l'acclimatation de votre corps à l'altitude.

Une première expérience en alpinisme avant de se confronter au mont Blanc représente, en effet, une bonne idée. Participer à une école ou à un stage de glace en amont peut donc s'avérer optimal. Aux abords de Chamonix, il est possible d'en organiser sur la Mer de Glace. Chez Allibert Trekking, nous adorons vous emmener sur le glacier du Tour et sur le plateau glaciaire de Trient où nos guides de haute montagne vous initient aux techniques d’assurage et de sécurité de la cordée, ainsi qu'à la marche encordée, l'utilisation des piolets, le passage d'échelles, le port des crampons, etc. Vous verrez, la sensation de poser votre pied sur le glacier pour la première fois pendant le stage a une saveur spéciale !

Dans le même esprit, si vous êtes amateur de ski de randonnée ou si vous êtes partant pour un raid glaciaire, une semaine entre Chamonix et Zermatt s'inscrit comme un itinéraire mythique, à faire au moins une fois dans sa vie ! L'accès aux cols du Tour (3288 m), de Chermotane (3053 m), de l'Évêque (3392 m) et au sommet de la Tête Blanche, à 3721 mètres, vous plonge dans une immersion extraordinaire dans l'environnement de la haute montagne. Cette incursion de plusieurs jours à 3000 mètres d'altitude permet à votre corps de s'habituer aux hauteurs dans lesquelles il va progresser sur le mont Blanc. Aussi, l'expédition sur les glaciers du Trient et d'Otemma représente une très belle introduction à l'alpinisme.

Pour parfaire votre préparation, nous ne pouvons que vous recommander de vous lancer sur le tour du Mont-Blanc par les hauteurs. Cet itinéraire sportif, conçu par des guides, vous plonge dans l'esprit montagnard avec des nuits en refuge et des ascensions de cols et de sommets frôlant les 3000 mètres. En plus de représenter un excellent entraînement pour l'objectif mont Blanc, c'est un trek extraordinaire, qui vous mène au cœur des plus beaux paysages du massif du Mont-Blanc !

Objectif Mont-Blanc 4810 m : un trek au sommet

Chez Allibert Trekking, notre objectif consiste à vous proposer un circuit qui mêle préparation et ascension du mont Blanc. Comment ? En organisant trois jours d'entraînement en milieu glaciaire afin d'amorcer la montée en altitude, de vous acclimater et d'acquérir les techniques nécessaires à l'alpinisme et à la sécurité, et d'enchaîner, dans la foulée, avec la progression vers le mont Blanc.

Lors de la première étape, vous accédez au col de Balme en remontée mécanique et vous marchez jusqu'au refuge Albert Ier pour une première nuit à 2700 mètres. Le lendemain matin, la phase de préparation commence avec une expédition sur le glacier du Tour, muni de vos crampons. Vous en profitez pour réaliser une première incursion en haute altitude, avec le passage du col supérieur du Tour (3289 m) ou du col Blanc (3405 m), et l’ascension du col du Midi-des-Grands (3235 m). Continuez en traversant le plateau glaciaire de Trient, tout en étudiant les techniques d’assurage et de sécurité aux côtés de votre guide de haute montagne. Vous rejoignez bientôt le refuge de Trient (3170 m) pour la nuit. Le troisième jour, après une phase assez similaire, vous redescendez à Chamonix pour un repos bien mérité.

Le quatrième jour, vous montez en direction du Nid d'Aigle, point de départ de la voie normale du mont Blanc, que vous atteignez par le téléphérique de Bellevue, puis par le tramway du Mont-Blanc. Vous marchez ensuite durant environ 3 heures pour rejoindre le refuge de Tête Rousse (3167 m). Le lendemain, réveil très matinal pour rallier le refuge du Goûter par le couloir du Goûter, exposé aux chutes de pierres.

Perché à 3 817 mètres d'altitude, en haut d'une falaise vertigineuse - l'aiguille du Goûter qui lui a donné son nom -, le dernier refuge étape avant le sommet du mont Blanc est déjà une promesse : le panorama sur les montagnes telles que l'aiguille de Bionnassay, l'aiguille du Midi et le mont Maudit est somptueux.

Mille mètres de dénivelée et cinq heures de marche séparent le célèbre refuge du Goûter du seigneur des lieux sur l'itinéraire de la légendaire voie normale. L'histoire du refuge du Goûter est indissociable du récit de l'alpinisme dans les Alpes. Le premier abri, une simple hutte, fut construit en 1854, puis rebâti en 1960. Après 50 ans de services, le refuge du Goûter, vétuste, au confort rudimentaire, ne répondait pas aux règles environnementales. Après deux ans de travaux, c'est désormais un édifice écologique ovoïde, d'une capacité de 120 personnes, qui accueille les grimpeurs du monde entier à la conquête du mythique mont Blanc.

L'ascension continue par des pentes raides jusqu'au dôme du Goûter (4304 m), puis par le passage devant l'abri Vallot (4362 m), avant d'emprunter l'arête des Bosses (4547 m). Le sommet du mont Blanc s'offre finalement à vous après les rochers de la Tournette (4677 m) et la traversée aérienne qui les suivent. Profitez de ce spectacle absolument unique, avec un panorama extraordinaire sur l'ensemble des Alpes et la fierté d'avoir réussi cet exploit... La journée se termine avec la descente vers le fameux refuge du Goûter, où vous dormez avant de rejoindre le Nid d'Aigle et Chamonix le lendemain.

Vous l'aurez compris, notre but est de vous permettre d'arriver de manière sereine sur le toit de l'Europe. Selon nous, un encadrement de professionnels à l'écoute de vos besoins et des compagnons de cordée pour vous accompagner dans cette ascension vous donne toutes les chances de réussir.

La petite info en +

Comment monter le mont Blanc ?

L'ascension du mont Blanc doit se faire en cordée, avec un guide de haute montagne et un équipement d'alpinisme.

Au vu de l'arrêté préfectoral déposé par les autorités pour la protection des habitats naturels impliquant une régulation sur le mont Blanc, nous vous conseillons fortement de faire appel à un organisme professionnel comme Allibert Trekking pour votre trek.

Combien de temps pour monter le mont Blanc ?

La plupart du temps, l'ascension du mont Blanc par la voie normale se réalise en deux jours avec une nuit en refuge. Chez Allibert Trekking, nous vous proposons une première journée dédiée à la progression vers le refuge de Tête Rousse, l'ascension finale le deuxième jour, suivie de la descente au refuge du Goûter, puis la fin de la descente le troisième jour, afin que votre corps soit moins mis à rude épreuve. Cela vous offre aussi une fenêtre de deux jours pour tenter l'ascension en cas de mauvaises conditions météorologiques.

Quand gravir le mont Blanc ?

Pour mener à bien votre objectif d'atteindre le sommet du mont Blanc, les mois de juin à septembre demeurent les plus recommandés. Pour autant, même en plein été, vous n'êtes pas à l'abri du mauvais temps et les conditions climatiques peuvent vous pousser à devoir faire demi-tour. Ce risque fait entièrement partie de l'expérience.

Est-ce difficile de monter le mont Blanc et quel niveau faut-il pour le faire ?

Le sommet du mont Blanc reste accessible aux marcheurs bien entraînés, avec une excellente condition physique. La principale difficulté technique vient du fait de l'équipement d'alpinisme obligatoire, nécessitant des notions approfondies. Aussi, il est essentiel de se préparer au fait d'avaler des dénivelés positifs et négatifs importants et de noter que l'ascension finale se tente aux premières heures du matin, en pleine nuit.

La première ascension du plus haut sommet d'Europe

Avant de se parer du joli nom de mont Blanc, il est la "montagne maudite". Dôme aux neiges éternelles à 4 810 mètres d'altitude que personne n'a encore foulé. Objet de légendes peuplées de divinités, sorciers et autres esprits...

En 1760, Horace Bénédict de Saussure, un scientifique de Genève, promet une récompense aux premiers qui graviront le mont Blanc et qui pourront ainsi l'emmener au sommet. Les années suivantes, de nombreuses cordées de diverses nations d'Europe s'organisent dans des tentatives infructueuses. Jacques Balmat, Chamoniard et cristallier, fait partie de plusieurs de ces expéditions. En 1786, après avoir participé à une énième cordée, Jacques Balmat doit passer la nuit dehors. Il se rend compte que, même à ces hauteurs, le froid n'est pas forcément mortel. Ce qui le pousse à réaliser un nouvel essai, sur deux jours cette fois-ci, aux côtés du docteur Michel Paccard. Il faut attendre le 8 août 1786 pour que Jacques Balmat et Michel Paccard réussissent la première ascension du mont Blanc.

Ils écrivent ainsi la première page de l'histoire de l'alpinisme. Les expéditions à l'assaut du Mont-Blanc se multiplient. Les grimpeurs du monde entier se lancent à sa conquête. Les sommets du massif sont peu à peu gravis.

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