
Martinique

Repères
Population |
361 225 habitants en 2022. |
Superficie |
1 128 km2. |
Villes principales |
Fort-de-France (préfecture), Le Lamentin, Le Robert, Schœlcher. |
Point culminant |
la montagne Pelée (1 397 m). |
Langues |
français, créole. |
Religion |
catholicisme. |
Décalage horaire |
par rapport à la France, cinq heures de moins de novembre
à mars, six heures de moins d’avril à octobre. UTC/GMT : - 4 h. |
Géographie
Une petite île, mais très variée.
La Martinique est à la fois une région et un département d’outre-mer
français. L’île d’origine volcanique s’étire sur environ 60 kilomètres
de longueur, pour 27 kilomètres de largeur. Elle est située au centre de
l’arc volcanique des Petites Antilles, entre l’île de la Dominique, au
nord, et l’île de Sainte-Lucie, au sud. Le relief est très accidenté. Le
nord, recouvert d’une végétation tropicale, est spectaculaire avec ses
gorges, ses ravines, ses pitons et son volcan, la montagne Pelée. Au
centre, c’est la plaine du Lamentin, avec les deux grandes villes de
Fort-de-France et du Lamentin (aéroport). Les collines du sud abritent
baies et anses qui cachent de superbes plages et mangroves.
Climat
L’île bénéficie d’un climat de type tropical maritime. L’anticyclone des Açores dirige vers l’île un vent d’est connu sous le nom d’alizé. La température de la mer des Caraïbes, ainsi que celle de l’océan Atlantique est d’environ 27 °C et atteint 28 °C à 29 °C l’été.
La température de l’air est relativement stable toute l’année.
Il y a deux saisons avec des transitions plus ou moins marquées :
- une saison sèche (appelée “carême”) de décembre à mai. L’air est plus sec et les averses sont peu fréquentes. Les températures sont agréables et les alizés généralement bien établis ;
- une saison plus humide (appelée “hivernage”) de juillet à octobre, accompagnée de périodes de pluies fréquentes et intenses l’après-midi.
Le soleil se lève vers 5 heures du matin l’été et 6 heures l’hiver pour se coucher respectivement vers 17 h 30 et 18 h 30.
- Moyenne des températures minimales et maximales à Fort-de-France, en °C :
janv.
fév.
mars
avril
mai
juin
juil.
août
sept.
oct.
nov.
déc.
max.
27
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La Martinique est à la fois une région et un département d’outre-mer français. L’île d’origine volcanique s’étire sur environ 60 kilomètres de longueur, pour 27 kilomètres de largeur. Elle est située au centre de l’arc volcanique des Petites Antilles, entre l’île de la Dominique, au nord, et l’île de Sainte-Lucie, au sud. Le relief est très accidenté. Le nord, recouvert d’une végétation tropicale, est spectaculaire avec ses gorges, ses ravines, ses pitons et son volcan, la montagne Pelée. Au centre, c’est la plaine du Lamentin, avec les deux grandes villes de Fort-de-France et du Lamentin (aéroport). Les collines du sud abritent baies et anses qui cachent de superbes plages et mangroves.
La température de l’air est relativement stable toute l’année.
Il y a deux saisons avec des transitions plus ou moins marquées :
- une saison sèche (appelée “carême”) de décembre à mai. L’air est plus sec et les averses sont peu fréquentes. Les températures sont agréables et les alizés généralement bien établis ;
- une saison plus humide (appelée “hivernage”) de juillet à octobre, accompagnée de périodes de pluies fréquentes et intenses l’après-midi.
Le soleil se lève vers 5 heures du matin l’été et 6 heures l’hiver pour se coucher respectivement vers 17 h 30 et 18 h 30.
- Moyenne des températures minimales et maximales à Fort-de-France, en °C :
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Bon à savoirInformations pratiques
Le rhum
Sans le tourisme, les îles comme la Martinique ne vivraient, pourrait-on croire en débarquant, que par le rhum, et que pour lui. En tout, c’est, dit-on, 65 % du rhum produit qui est bu sur place. Depuis la victoire de la betterave sur le sucre roux, le rhum reste le seul débouché pour l’océan de canne hérité des temps de la monoculture. La reconnaissance d’une AOC en 1996 a beaucoup fait pour la notoriété et la qualité du rhum en général. C’est le seul rhum au monde à avoir obtenu une telle reconnaissance : très stricte, elle exige du produit final qu’il soit typique, spécifique, et que son origine géographique soit clairement définie. Riches en arômes complexes, les vieux rhums de la Martinique comptent parmi les meilleurs au monde. Les quotas qui accompagnèrent l’AOC ont misé sur la qualité et ont évité ainsi l’effondrement des cours.
La sorcellerie et les superstitions
Un quimboiseur ou un séancier est l’équivalent de nos “j’teux d’sort” berrichons. Les Martiniquais les consultent toujours pour les mêmes raisons, l’argent et l’amour. Les recettes courantes consistent en la confection d’amulettes, de philtres, de tisanes ou de bains corporels à base d’herbes. Des pratiques plus noires en appellent à l’aide des morts pour éliminer un rival. Dans l’imaginaire antillais, les zombis restent d’actualité. Différent du vaudou haïtien, le terme désigne ici divers “grands diables” qui viennent vous tourmenter, le plus souvent la nuit.
La case antillaise
Dans les bourgs anciens et dans les campagnes, on peut observer, par
l’évolution de la case antillaise, l’adaptation aux nouvelles façons de
vivre. Case à deux pièces agrandie d’une terrasse, puis de deux,
auxquelles on ajoute au fur et à mesure d’autres pièces. Si la plupart
des Antillaises ont aujourd’hui une cuisine dans leur maison, à la
campagne elles ont gardé l’habitude d’une cuisine extérieure.
L'artisanat
Bijoux en corail, tissus, vanneries, sculptures sur bois, objets en
bambou ou en coquillages, meubles tropicaux, poteries ou poupées
créoles peuvent être achetés dans les boutiques de souvenirs
Électricité
Tension électrique 220 V, 50 Hz. Prises électriques identiques aux prises françaises.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il
n’est pas toujours possible de recharger vos batteries.
Quelques mots utiles
Apprendre quelques mots clés en Créole vous permettra de gagner le respect de vos
interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges
avec les Martiniquais rencontrés. Alors n’hésitez pas à faire l’effort
d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour messieurs dames : Mésyé zé dam bonjou !
Bonsoir : Bonswa
Petit verre de rhum sec : Sèk-sèk
Blanc : Z'oreille
Donnez-moi un punch (citron, rhum, sucre) s'il vous plaît : Ba mwen an CRS souplé.
Sans le tourisme, les îles comme la Martinique ne vivraient, pourrait-on croire en débarquant, que par le rhum, et que pour lui. En tout, c’est, dit-on, 65 % du rhum produit qui est bu sur place. Depuis la victoire de la betterave sur le sucre roux, le rhum reste le seul débouché pour l’océan de canne hérité des temps de la monoculture. La reconnaissance d’une AOC en 1996 a beaucoup fait pour la notoriété et la qualité du rhum en général. C’est le seul rhum au monde à avoir obtenu une telle reconnaissance : très stricte, elle exige du produit final qu’il soit typique, spécifique, et que son origine géographique soit clairement définie. Riches en arômes complexes, les vieux rhums de la Martinique comptent parmi les meilleurs au monde. Les quotas qui accompagnèrent l’AOC ont misé sur la qualité et ont évité ainsi l’effondrement des cours.
La sorcellerie et les superstitions
Un quimboiseur ou un séancier est l’équivalent de nos “j’teux d’sort” berrichons. Les Martiniquais les consultent toujours pour les mêmes raisons, l’argent et l’amour. Les recettes courantes consistent en la confection d’amulettes, de philtres, de tisanes ou de bains corporels à base d’herbes. Des pratiques plus noires en appellent à l’aide des morts pour éliminer un rival. Dans l’imaginaire antillais, les zombis restent d’actualité. Différent du vaudou haïtien, le terme désigne ici divers “grands diables” qui viennent vous tourmenter, le plus souvent la nuit.
La case antillaise
Dans les bourgs anciens et dans les campagnes, on peut observer, par l’évolution de la case antillaise, l’adaptation aux nouvelles façons de vivre. Case à deux pièces agrandie d’une terrasse, puis de deux, auxquelles on ajoute au fur et à mesure d’autres pièces. Si la plupart des Antillaises ont aujourd’hui une cuisine dans leur maison, à la campagne elles ont gardé l’habitude d’une cuisine extérieure.
L'artisanat
Bijoux en corail, tissus, vanneries, sculptures sur bois, objets en bambou ou en coquillages, meubles tropicaux, poteries ou poupées créoles peuvent être achetés dans les boutiques de souvenirs
Tension électrique 220 V, 50 Hz. Prises électriques identiques aux prises françaises.
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger vos batteries.
Quelques mots utiles
Apprendre quelques mots clés en Créole vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec les Martiniquais rencontrés. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour messieurs dames : Mésyé zé dam bonjou !
Bonsoir : Bonswa
Petit verre de rhum sec : Sèk-sèk
Blanc : Z'oreille
Donnez-moi un punch (citron, rhum, sucre) s'il vous plaît : Ba mwen an CRS souplé.
Tourisme responsableLe respect des us et coutumes
La Martinique fonctionne à son propre rythme. On ne change pas les habitudes et les continentaux doivent se plier aux coutumes locales, ce qui est, après tout, bien naturel. On ne touche pas aux modes de fonctionnement établis, qu’ils soient bons ou plus critiquables. La vie antillaise est inimaginable sans musique : dans les rues, sous les chapiteaux, sur les terrains de sport, dans votre gîte, la musique est omniprésente, rythmant chaque heure du jour et de la nuit. Enfin, le ti-punch est une véritable institution de la vie antillaise à laquelle on se sacrifie de bonne grâce, de préférence dans un verre frappé à l’effigie des grandes distilleries qui portent le nom des vieilles familles créoles.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces
populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos
hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose
sur un échange, assurez-vous de leur accord.
Ces précautions favorisent les échanges.
La préservation de l'environnement
La Martinique dispose d’un patrimoine naturel si riche qu’il est pratiquement impossible d’en dresser la liste exhaustive.
La végétation de la côte méridionale se caractérise par une forêt
littorale composée de raisiniers en bord de mer, mancenilliers, catalpas
et amandiers-pays. Partout, on trouve aussi le flamboyant, le palmier
royal, l’arbre du voyageur ou encore le bougainvillier et ses fleurs aux
couleurs vives. Toutes les plantes ornementales qui poussent sous les
tropiques se retrouvent en Martinique : l’orchidée, bien sûr, mais aussi
le frangipanier, l’hibiscus, l’anthurium, le jasmin, etc. La plupart
des fruits tropicaux y sont également présents : cocos, mangues,
oranges, ananas, papayes, goyaves ou fruits de la passion. La liste des
plantes vivrières et des arbres nourriciers que l’on peut trouver dans
un jardin créole est sans fin. La patate douce, le chou caraïbe, le
piment, l’igname ou le bananier, sans oublier la canne à sucre, en font
notamment partie.
Au large des baies de la côte au vent, le récif corallien s’étend de
Sainte-Marie jusqu’à la pointe des Anglais au sud. Ces paysages
sous-marins font le bonheur des amateurs de plongée. Une cartographie
générale des espaces naturels protégés a été établie en 1993. Pour
préserver ce fragile écosystème, de nombreux sites sont désormais
protégés au sein du parc naturel régional de Martinique, s’étendant sur
64 000 hectares. Le volcan de la montagne Pelée est partie intégrante de
ce parc. Celui-ci est complété à l’est par la réserve naturelle
recouvrant le site prestigieux de la presqu’île de la Caravelle (520 ha)
et par le site classé du versant nord-ouest de la montagne Pelée (2 100
ha). Le conservatoire du littoral a par ailleurs acquis près de 1 200
hectares sur les sites littoraux les plus remarquables (Grand Macabou,
Anse-Couleuvre, Pointe-Rouge, la Caravelle, Le Morne-Larcher). Après la presqu'île de la Caravelle, en 1976, une
deuxième réserve naturelle nationale (RNN) est créée début 1995 sur les îlots de
Sainte-Anne. De nombreux projets sont en cours.
Pour conserver ce patrimoine naturel
d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Évitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Évitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Dans le cadre d'une démarche responsable, évitez
l'achat de bouteilles en plastique. Nous vous conseillons de prévoir une gourde
personnelle que vous pourrez remplir.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
Comment réduire votre empreinte
Comment réduire votre
empreinte carbone ?
Vous pouvez participer à la
réduction des émissions de gaz à effet de serre en versant le montant de la
compensation des émissions de CO2 liées à votre vol sur le site du GERES :
http://www.co2solidaire.org/fr/component/hob_co2/?view=calculateur.
A titre d'exemple, voici le montant de la compensation pour un vol aller et
retour vers la Martinique : Paris - Fort-de-France, 70 €.
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
La préservation de l'environnement
La Martinique dispose d’un patrimoine naturel si riche qu’il est pratiquement impossible d’en dresser la liste exhaustive.
La végétation de la côte méridionale se caractérise par une forêt
littorale composée de raisiniers en bord de mer, mancenilliers, catalpas
et amandiers-pays. Partout, on trouve aussi le flamboyant, le palmier
royal, l’arbre du voyageur ou encore le bougainvillier et ses fleurs aux
couleurs vives. Toutes les plantes ornementales qui poussent sous les
tropiques se retrouvent en Martinique : l’orchidée, bien sûr, mais aussi
le frangipanier, l’hibiscus, l’anthurium, le jasmin, etc. La plupart
des fruits tropicaux y sont également présents : cocos, mangues,
oranges, ananas, papayes, goyaves ou fruits de la passion. La liste des
plantes vivrières et des arbres nourriciers que l’on peut trouver dans
un jardin créole est sans fin. La patate douce, le chou caraïbe, le
piment, l’igname ou le bananier, sans oublier la canne à sucre, en font
notamment partie.
Au large des baies de la côte au vent, le récif corallien s’étend de
Sainte-Marie jusqu’à la pointe des Anglais au sud. Ces paysages
sous-marins font le bonheur des amateurs de plongée. Une cartographie
générale des espaces naturels protégés a été établie en 1993. Pour
préserver ce fragile écosystème, de nombreux sites sont désormais
protégés au sein du parc naturel régional de Martinique, s’étendant sur
64 000 hectares. Le volcan de la montagne Pelée est partie intégrante de
ce parc. Celui-ci est complété à l’est par la réserve naturelle
recouvrant le site prestigieux de la presqu’île de la Caravelle (520 ha)
et par le site classé du versant nord-ouest de la montagne Pelée (2 100
ha). Le conservatoire du littoral a par ailleurs acquis près de 1 200
hectares sur les sites littoraux les plus remarquables (Grand Macabou,
Anse-Couleuvre, Pointe-Rouge, la Caravelle, Le Morne-Larcher). Après la presqu'île de la Caravelle, en 1976, une
deuxième réserve naturelle nationale (RNN) est créée début 1995 sur les îlots de
Sainte-Anne. De nombreux projets sont en cours.
Pour conserver ce patrimoine naturel
d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Évitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Évitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Dans le cadre d'une démarche responsable, évitez
l'achat de bouteilles en plastique. Nous vous conseillons de prévoir une gourde
personnelle que vous pourrez remplir.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
Comment réduire votre empreinte
Comment réduire votre
empreinte carbone ?
Vous pouvez participer à la
réduction des émissions de gaz à effet de serre en versant le montant de la
compensation des émissions de CO2 liées à votre vol sur le site du GERES :
http://www.co2solidaire.org/fr/component/hob_co2/?view=calculateur.
A titre d'exemple, voici le montant de la compensation pour un vol aller et
retour vers la Martinique : Paris - Fort-de-France, 70 €.
La végétation de la côte méridionale se caractérise par une forêt littorale composée de raisiniers en bord de mer, mancenilliers, catalpas et amandiers-pays. Partout, on trouve aussi le flamboyant, le palmier royal, l’arbre du voyageur ou encore le bougainvillier et ses fleurs aux couleurs vives. Toutes les plantes ornementales qui poussent sous les tropiques se retrouvent en Martinique : l’orchidée, bien sûr, mais aussi le frangipanier, l’hibiscus, l’anthurium, le jasmin, etc. La plupart des fruits tropicaux y sont également présents : cocos, mangues, oranges, ananas, papayes, goyaves ou fruits de la passion. La liste des plantes vivrières et des arbres nourriciers que l’on peut trouver dans un jardin créole est sans fin. La patate douce, le chou caraïbe, le piment, l’igname ou le bananier, sans oublier la canne à sucre, en font notamment partie.
Au large des baies de la côte au vent, le récif corallien s’étend de Sainte-Marie jusqu’à la pointe des Anglais au sud. Ces paysages sous-marins font le bonheur des amateurs de plongée. Une cartographie générale des espaces naturels protégés a été établie en 1993. Pour préserver ce fragile écosystème, de nombreux sites sont désormais protégés au sein du parc naturel régional de Martinique, s’étendant sur 64 000 hectares. Le volcan de la montagne Pelée est partie intégrante de ce parc. Celui-ci est complété à l’est par la réserve naturelle recouvrant le site prestigieux de la presqu’île de la Caravelle (520 ha) et par le site classé du versant nord-ouest de la montagne Pelée (2 100 ha). Le conservatoire du littoral a par ailleurs acquis près de 1 200 hectares sur les sites littoraux les plus remarquables (Grand Macabou, Anse-Couleuvre, Pointe-Rouge, la Caravelle, Le Morne-Larcher). Après la presqu'île de la Caravelle, en 1976, une deuxième réserve naturelle nationale (RNN) est créée début 1995 sur les îlots de Sainte-Anne. De nombreux projets sont en cours.
Pour conserver ce patrimoine naturel
d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Évitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Évitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Dans le cadre d'une démarche responsable, évitez
l'achat de bouteilles en plastique. Nous vous conseillons de prévoir une gourde
personnelle que vous pourrez remplir.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
Vous pouvez participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en versant le montant de la compensation des émissions de CO2 liées à votre vol sur le site du GERES : http://www.co2solidaire.org/fr/component/hob_co2/?view=calculateur.
A titre d'exemple, voici le montant de la compensation pour un vol aller et retour vers la Martinique : Paris - Fort-de-France, 70 €.