
Monténégro
Plus petit état de l’Europe géographique, il est, depuis 1992, celui qui mentionne la protection de l’écologie dans sa constitution. Le territoire possède en effet un patrimoine d’une étonnante diversité :
- les bouches de Kotor, le plus profond des fjords de la mer Adriatique, qui abrite la cité médiévale du même nom, classée au patrimoine mondial de l’Unesco ;
- le parc du mont Lovćen et l’imposant mausolée de Petar II Petrović-Njegoš, qui domine le fjord ;
- le lac de Shkodër (ou Skadar), 370 km², le plus grand des Balkans, où nichent des pélicans ;
- le parc national de Durmitor, paradis pour la randonnée, abritant le canyon de la Tara, le deuxième plus profond au monde après celui du Colorado ;
- le parc national de Biogradska Gora et sa forêt centenaire, dernière forêt vierge d’Europe ;
- le littoral, avec 293 km de côtes déchiquetées ;
- le patrimoine culinaire et les délicieuses spécialités locales dont les fromages de montagne, les jambons fumés mais également de bons vins...

Repères
Population |
620 000 habitants. |
Superficie |
13 812 km2. |
Capitale |
Podgorica. |
Villes principales |
Nikšic, Bar, Budva. |
Points culminants |
Bobotov Kuk (2523 m). |
Langue officielle |
Monténégrin. |
Religions |
Orthodoxe (70 %), catholique (Croates et Albanais), musulmane (Bosniaques et Albanais). |
Décalage horaire |
Aucun décalage horaire avec la France. UTC/GMT : + 1 h. |
Géographie
Situé au bord de la mer Adriatique, dans la péninsule des Balkans, le Monténégro est bordé à l’ouest et au nord par la Bosnie-Herzégovine, à l’est par la Serbie, au sud par l’Albanie et au sud-ouest par la Croatie. La frontière avec la Croatie ne s’étend que sur quelques kilomètres, le long de l’étroite bande croate menant vers Dubrovnik.
En arrière du littoral voué au tourisme balnéaire, des massifs isolent des dépressions comme celle du lac Shkodër et la vallée de la Zeta. Ces régions basses ont des cultures méditerranéennes (oliviers, agrumes, vignes). Tout le reste du territoire constitue un ensemble de montagnes dépassant les 2 500 m dans le Durmitor et les Prokletije, de hauts plateaux pastoraux et de gorges profondes.
Climat
Il y en a pour tous les goûts ! Si l’hiver est doux sur le littoral de l’Adriatique, il est glacial dans les montagnes du Nord, où tombe un épais manteau de neige. L’été, il fait chaud partout (32-33 °C de moyenne haute à Podgorica), un peu moins sur les côtes où soufflent les vents marins. La température de l’eau atteint 21 °C dès le mois de juin et 25 °C en août. L’automne est très pluvieux, surtout à l’ouest ; les sommets dans l’arrière-pays de Kotor peuvent recevoir jusqu’à 5 m de pluie par an, un record pour le Vieux Continent !
En arrière du littoral voué au tourisme balnéaire, des massifs isolent des dépressions comme celle du lac Shkodër et la vallée de la Zeta. Ces régions basses ont des cultures méditerranéennes (oliviers, agrumes, vignes). Tout le reste du territoire constitue un ensemble de montagnes dépassant les 2 500 m dans le Durmitor et les Prokletije, de hauts plateaux pastoraux et de gorges profondes.
Bon à savoirInformations pratiques
L'alphabet
Les Monténégrins utilisent les alphabets cyrillique et latin avec la même facilité. Aujourd'hui, les milieux économiques et les médias utilisent plus largement les caractères latins. De même, la plupart des panneaux routiers et des plaques indiquant le nom des rues sont en lettres latines.
La musique
La musique monténégrine est fortement
imprégnée par l’influence de la musique ottomane, mais aussi par les
traditions slaves, tziganes, albanaises, austro-hongroises et plus
récemment, occidentales. Elle est très proche de la musique serbe, de même
qu’avec les autres musiques issues des pays de l’ex-Yougoslavie.
Le carnaval
Le carnaval est incontestablement l’un des événements marquants du
calendrier monténégrin. Il est dignement fêté à Kotor par des mascarades
et par la crémation, sur la promenade du front de mer, du Bonhomme
Carnaval. Avec lui s’envolent tous les soucis de l’an écoulé et se
dessinent les espérances du printemps qui reviendra bientôt. Les
propriétaires de bateaux en profitent pour décorer leurs embarcations et
la fête s’achève par un grand bal masqué au cours duquel sont primés
les plus beaux masques.
Les Monténégrins utilisent les alphabets cyrillique et latin avec la même facilité. Aujourd'hui, les milieux économiques et les médias utilisent plus largement les caractères latins. De même, la plupart des panneaux routiers et des plaques indiquant le nom des rues sont en lettres latines.
La musique
La musique monténégrine est fortement imprégnée par l’influence de la musique ottomane, mais aussi par les traditions slaves, tziganes, albanaises, austro-hongroises et plus récemment, occidentales. Elle est très proche de la musique serbe, de même qu’avec les autres musiques issues des pays de l’ex-Yougoslavie.
Le carnaval
Le carnaval est incontestablement l’un des événements marquants du calendrier monténégrin. Il est dignement fêté à Kotor par des mascarades et par la crémation, sur la promenade du front de mer, du Bonhomme Carnaval. Avec lui s’envolent tous les soucis de l’an écoulé et se dessinent les espérances du printemps qui reviendra bientôt. Les propriétaires de bateaux en profitent pour décorer leurs embarcations et la fête s’achève par un grand bal masqué au cours duquel sont primés les plus beaux masques.
Le café turc
Cette façon de consommer le café est très répandue, en particulier dans les cafés traditionnels (kafana) et dans les familles. La cuisson du café turc (turska kafa) s'effectue avec du café finement moulu dans une petite casserole de fer blanc ou de cuivre appelée d¸ezva. Hors du feu, on verse le café dans l'eau bouillante avec une quantité à souhait de sucre. On remet ensuite la d¸ezva sur le feu jusqu'à ébullition, on la retire, on mélange, puis on le verse dans de toutes petites tasses.
Polako
Ce mot, qui signifie "doucement", résume assez bien la philosophie des Monténégrins. Peuple de montagnards, sachant ce que coûtent les efforts et inscrivant ceux-ci dans la durée, ils vous répondront souvent par ce mot si vous êtes pressés ou nerveux. Bref, les Monténégrins aiment prendre leur temps et bien réfléchir avant de faire un effort.
Tension électrique : 240 V, 50 Hz. Les prises sont de type français.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries.
Quelques mots utiles
Apprendre quelques mots clés en "monténégrin" vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs, de faciliter et de rendre plus agréables vos échanges avec eux. Alors n’hésitez pas à utiliser les expressions suivantes :
Bonjour : zdravo.
Bonsoir : dobro vee.
Au revoir : zbogom.
S’il vous plaît : molimo.
Merci : hvala.
Pardon : oprostite.
Oui : da.
Non : ne.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Tourisme responsableLe respect des us et coutumes
Le Monténégro est un pays qui rassemble plusieurs groupes ethniques religieux et linguistiques vivant en harmonie. La population a appris à rejeter les colonisateurs de tout genre et à accueillir les visiteurs avec chaleur et sympathie.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces
populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos
hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose
sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Soyez humbles et acceptez les conditions que les Monténégrins vous offrent lorsque vous logez chez eux.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez
une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela
est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la
tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
Ces précautions favorisent
les échanges.
La préservation de l'environnement
Le Monténégro a l’avantage de posséder quatre parcs nationaux ayant chacun leurs spécificités.
— Les bouches de Kotor : il s’agit d’une succession de baies par lesquelles la mer pénètre profondément à l’intérieur des montagnes qui “plongent” dans l’eau… Les rives sont bordées de nombreuses petites villes, dont Kotor, entourée de hautes murailles que surplombe la forteresse Saint-Jean. La ville a été endommagée par un tremblement de terre en 1979 et sa restauration a été entreprise avec l’aide de l’Unesco.
Les bouches de Kotor forment le plus profond des fjords de la mer Adriatique. Le golfe s’enfonce sur 29,6 km entre les massifs de l’Orijen (1 895 m) et du Lovcen (1 749 m). L’Unesco a inscrit la baie de Kotor d’une beauté naturelle exceptionnelle et aux rares valeurs culturelles, sur la liste du patrimoine naturel et culturel mondial.
Au cœur de la baie se trouve une île artificielle de 3 000 m2 issue de l’amoncellement de pierres autour d’un récif et sur laquelle a été érigée en 1630 Notre-Dame-du-Récif, Gospa od Skrpjela, sur les fondations d’un temple datant du XVe siècle où, selon une légende, on aurait découvert une icône de la Vierge.
— Le Durmitor est une montagne et également un parc national inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Cette région est riche en forêts, en pâturages, en paysages idylliques et en lacs glaciaires (18), parmi lesquels se distingue le Crno jezero, le lac Noir. Ce lac, situé à 1 418 m, est composé de deux étendues d’eau formant le chiffre 8, dans lesquelles se reflètent les monts et les forêts avoisinants.
La ville de Zabljak, entre le massif du Durmitor et la rivière Tara, est la métropole du tourisme vert, au nord-ouest du Monténégro. Le défilé de la Tara, inscrit depuis 1997 sur la liste mondiale des réserves de biosphère de l’Unesco, talonne, avec ses 1 300 m de profondeur, le canyon du Colorado.
— Le parc national du lac de Shkodër. Le lac de Shkodër, le plus grand des Balkans, est partagé par une frontière en deux parties dont la plus étendue (222 km²) appartient au Monténégro, les 148 km restants appartenant à l’Albanie. La vie y est riche et variée sous l’eau (22 espèces de poissons), sur l’eau (279 espèces d’oiseaux), mais également à côté de l’eau et dans les agglomérations des rives du lac. Le lac fait partie d’un parc national de 44 000 ha dont les marais, d’une grande rareté, sont inscrits sur la liste Ramsar. Il forme un système d’eau douce extrêmement complexe et une grande ressource aquatique et économique, un potentiel régional, écologique et touristique exceptionnel, un bien naturel d’une importance considérable, et un des centres européens de biodiversités. Ce site est connu dans le monde comme l’un des seuls habitats de pélicans dans le sud de l’Europe.
— Biogradska Gora est une forêt vierge que longe la nationale qui relie le littoral à l’intérieur du pays. Elle est caractérisée par le grand nombre d’espèces végétales et animales qui y vivent. On y recense 26 familles de plantes, 86 espèces d’arbres et plus de deux mille plantes. La région est habitée par les loups, les ours, les renards et autres martres et fouines. C’est une sorte de musée naturel, ce qui lui a d’ailleurs valu d’être classé parc national (5 400 ha). Le régime de protection y est des plus stricts. Le prince Nikole Petrovic, frappé par la beauté des lieux, ordonna dès 1878 “la préservation la plus rigoureuse” du site, d’où le nom de Branik Kralja Nikole (réserve du prince Nicolas) qui était le sien auparavant.
Au milieu de la forêt, dans le bassin terminal du lit d’un ancien glacier, le Biogradsko jezero (lac de Biograd) s’étend à 1 094 m d’altitude. Un sentier de 3 km a été aménagé le long de ses rives. Ce lac se trouve à 16 km de Kolašin, à 12 km de Mojkovac et à 3 km de la Tara.
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception :
— Respectez
la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Évitez de
rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever
des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune
de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités
dans son propre territoire. Lire notre conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Évitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Dans le cadre d'une démarche responsable, évitez
l'achat de bouteilles en plastique. Nous vous conseillons de prévoir une gourde
personnelle que vous pourrez remplir.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
Comment réduire votre empreinteComment réduire votre
empreinte carbone ?
Vous pouvez participer à la
réduction des émissions de gaz à effet de serre en versant le montant de la
compensation des émissions de CO2 liées à votre vol sur le site du GERES :
http://www.co2solidaire.org/fr/component/hob_co2/?view=calculateur.
À titre d'exemple, voici le montant de la compensation pour un vol aller
et
retour vers le Monténégro : Paris - Podgorica, 18 €.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Soyez humbles et acceptez les conditions que les Monténégrins vous offrent lorsque vous logez chez eux.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
La préservation de l'environnement
Le Monténégro a l’avantage de posséder quatre parcs nationaux ayant chacun leurs spécificités.
— Les bouches de Kotor : il s’agit d’une succession de baies par lesquelles la mer pénètre profondément à l’intérieur des montagnes qui “plongent” dans l’eau… Les rives sont bordées de nombreuses petites villes, dont Kotor, entourée de hautes murailles que surplombe la forteresse Saint-Jean. La ville a été endommagée par un tremblement de terre en 1979 et sa restauration a été entreprise avec l’aide de l’Unesco.
Les bouches de Kotor forment le plus profond des fjords de la mer Adriatique. Le golfe s’enfonce sur 29,6 km entre les massifs de l’Orijen (1 895 m) et du Lovcen (1 749 m). L’Unesco a inscrit la baie de Kotor d’une beauté naturelle exceptionnelle et aux rares valeurs culturelles, sur la liste du patrimoine naturel et culturel mondial.
Au cœur de la baie se trouve une île artificielle de 3 000 m2 issue de l’amoncellement de pierres autour d’un récif et sur laquelle a été érigée en 1630 Notre-Dame-du-Récif, Gospa od Skrpjela, sur les fondations d’un temple datant du XVe siècle où, selon une légende, on aurait découvert une icône de la Vierge.
— Le Durmitor est une montagne et également un parc national inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Cette région est riche en forêts, en pâturages, en paysages idylliques et en lacs glaciaires (18), parmi lesquels se distingue le Crno jezero, le lac Noir. Ce lac, situé à 1 418 m, est composé de deux étendues d’eau formant le chiffre 8, dans lesquelles se reflètent les monts et les forêts avoisinants.
La ville de Zabljak, entre le massif du Durmitor et la rivière Tara, est la métropole du tourisme vert, au nord-ouest du Monténégro. Le défilé de la Tara, inscrit depuis 1997 sur la liste mondiale des réserves de biosphère de l’Unesco, talonne, avec ses 1 300 m de profondeur, le canyon du Colorado.
— Le parc national du lac de Shkodër. Le lac de Shkodër, le plus grand des Balkans, est partagé par une frontière en deux parties dont la plus étendue (222 km²) appartient au Monténégro, les 148 km restants appartenant à l’Albanie. La vie y est riche et variée sous l’eau (22 espèces de poissons), sur l’eau (279 espèces d’oiseaux), mais également à côté de l’eau et dans les agglomérations des rives du lac. Le lac fait partie d’un parc national de 44 000 ha dont les marais, d’une grande rareté, sont inscrits sur la liste Ramsar. Il forme un système d’eau douce extrêmement complexe et une grande ressource aquatique et économique, un potentiel régional, écologique et touristique exceptionnel, un bien naturel d’une importance considérable, et un des centres européens de biodiversités. Ce site est connu dans le monde comme l’un des seuls habitats de pélicans dans le sud de l’Europe.
— Biogradska Gora est une forêt vierge que longe la nationale qui relie le littoral à l’intérieur du pays. Elle est caractérisée par le grand nombre d’espèces végétales et animales qui y vivent. On y recense 26 familles de plantes, 86 espèces d’arbres et plus de deux mille plantes. La région est habitée par les loups, les ours, les renards et autres martres et fouines. C’est une sorte de musée naturel, ce qui lui a d’ailleurs valu d’être classé parc national (5 400 ha). Le régime de protection y est des plus stricts. Le prince Nikole Petrovic, frappé par la beauté des lieux, ordonna dès 1878 “la préservation la plus rigoureuse” du site, d’où le nom de Branik Kralja Nikole (réserve du prince Nicolas) qui était le sien auparavant.
Au milieu de la forêt, dans le bassin terminal du lit d’un ancien glacier, le Biogradsko jezero (lac de Biograd) s’étend à 1 094 m d’altitude. Un sentier de 3 km a été aménagé le long de ses rives. Ce lac se trouve à 16 km de Kolašin, à 12 km de Mojkovac et à 3 km de la Tara.
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception :
— Respectez
la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Évitez de
rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever
des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune
de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités
dans son propre territoire. Lire notre conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Évitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Dans le cadre d'une démarche responsable, évitez
l'achat de bouteilles en plastique. Nous vous conseillons de prévoir une gourde
personnelle que vous pourrez remplir.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle,
nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
Comment réduire votre empreinteComment réduire votre
empreinte carbone ?
Vous pouvez participer à la
réduction des émissions de gaz à effet de serre en versant le montant de la
compensation des émissions de CO2 liées à votre vol sur le site du GERES :
http://www.co2solidaire.org/fr/component/hob_co2/?view=calculateur.
À titre d'exemple, voici le montant de la compensation pour un vol aller
et
retour vers le Monténégro : Paris - Podgorica, 18 €.
— Les bouches de Kotor : il s’agit d’une succession de baies par lesquelles la mer pénètre profondément à l’intérieur des montagnes qui “plongent” dans l’eau… Les rives sont bordées de nombreuses petites villes, dont Kotor, entourée de hautes murailles que surplombe la forteresse Saint-Jean. La ville a été endommagée par un tremblement de terre en 1979 et sa restauration a été entreprise avec l’aide de l’Unesco.
Les bouches de Kotor forment le plus profond des fjords de la mer Adriatique. Le golfe s’enfonce sur 29,6 km entre les massifs de l’Orijen (1 895 m) et du Lovcen (1 749 m). L’Unesco a inscrit la baie de Kotor d’une beauté naturelle exceptionnelle et aux rares valeurs culturelles, sur la liste du patrimoine naturel et culturel mondial.
Au cœur de la baie se trouve une île artificielle de 3 000 m2 issue de l’amoncellement de pierres autour d’un récif et sur laquelle a été érigée en 1630 Notre-Dame-du-Récif, Gospa od Skrpjela, sur les fondations d’un temple datant du XVe siècle où, selon une légende, on aurait découvert une icône de la Vierge.
— Le Durmitor est une montagne et également un parc national inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Cette région est riche en forêts, en pâturages, en paysages idylliques et en lacs glaciaires (18), parmi lesquels se distingue le Crno jezero, le lac Noir. Ce lac, situé à 1 418 m, est composé de deux étendues d’eau formant le chiffre 8, dans lesquelles se reflètent les monts et les forêts avoisinants.
La ville de Zabljak, entre le massif du Durmitor et la rivière Tara, est la métropole du tourisme vert, au nord-ouest du Monténégro. Le défilé de la Tara, inscrit depuis 1997 sur la liste mondiale des réserves de biosphère de l’Unesco, talonne, avec ses 1 300 m de profondeur, le canyon du Colorado.
— Le parc national du lac de Shkodër. Le lac de Shkodër, le plus grand des Balkans, est partagé par une frontière en deux parties dont la plus étendue (222 km²) appartient au Monténégro, les 148 km restants appartenant à l’Albanie. La vie y est riche et variée sous l’eau (22 espèces de poissons), sur l’eau (279 espèces d’oiseaux), mais également à côté de l’eau et dans les agglomérations des rives du lac. Le lac fait partie d’un parc national de 44 000 ha dont les marais, d’une grande rareté, sont inscrits sur la liste Ramsar. Il forme un système d’eau douce extrêmement complexe et une grande ressource aquatique et économique, un potentiel régional, écologique et touristique exceptionnel, un bien naturel d’une importance considérable, et un des centres européens de biodiversités. Ce site est connu dans le monde comme l’un des seuls habitats de pélicans dans le sud de l’Europe.
— Biogradska Gora est une forêt vierge que longe la nationale qui relie le littoral à l’intérieur du pays. Elle est caractérisée par le grand nombre d’espèces végétales et animales qui y vivent. On y recense 26 familles de plantes, 86 espèces d’arbres et plus de deux mille plantes. La région est habitée par les loups, les ours, les renards et autres martres et fouines. C’est une sorte de musée naturel, ce qui lui a d’ailleurs valu d’être classé parc national (5 400 ha). Le régime de protection y est des plus stricts. Le prince Nikole Petrovic, frappé par la beauté des lieux, ordonna dès 1878 “la préservation la plus rigoureuse” du site, d’où le nom de Branik Kralja Nikole (réserve du prince Nicolas) qui était le sien auparavant.
Au milieu de la forêt, dans le bassin terminal du lit d’un ancien glacier, le Biogradsko jezero (lac de Biograd) s’étend à 1 094 m d’altitude. Un sentier de 3 km a été aménagé le long de ses rives. Ce lac se trouve à 16 km de Kolašin, à 12 km de Mojkovac et à 3 km de la Tara.
Pour conserver ce patrimoine naturel d’exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Évitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Évitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Dans le cadre d'une démarche responsable, évitez l'achat de bouteilles en plastique. Nous vous conseillons de prévoir une gourde personnelle que vous pourrez remplir.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.
À titre d'exemple, voici le montant de la compensation pour un vol aller et retour vers le Monténégro : Paris - Podgorica, 18 €.