Antarctique

Repères
Population |
pas de population permanente ; environ 4 000 résidents durant l’été, 1 500 l’hiver. |
Superficie |
14 000 000 km2 dont 280 000 km2 libres de glace (2 %). |
Point culminant |
mont Vinson (4 892 m). |
Secteurs |
sept secteurs antarctiques : Royaume-Uni, Chili, Argentine, France, Australie, Norvège, Nouvelle-Zélande. |
Bases antarctiques |
52. |
Langues |
il n’y a ni langue officielle, ni langues natives ; sont pratiquées celles des scientifiques qui travaillent en Antarctique. L’anglais et le russe sont deux langues couramment utilisées. |
Religion |
l’Antarctique n’appartenant à aucun pays, il n’y a pas de religion officielle. |
Décalage horaire |
les bases scientifiques règlent en principe leurs horloges sur celles de leurs pays d’origine. |
Géographie
Avec ses îles bordières (Adélaïde, Alexandre, Déception, Pierre-Ier, Orcades et Shetland du Sud), l’Antarctique est contenu à l’intérieur du 60e parallèle sud. Les terres australes ou subantarctiques sont dispersées entre 60° et 40° de latitude sud.
A l’exclusion de 2 % environ de sa surface, le continent est recouvert de glace et l’on estime que sa calotte polaire représente 70 % de l’eau douce du globe.
L’Antarctique est coupé en deux parties inégales par les monts Transantarctiques, chaîne de 2 500 km de long formant une courbe en S depuis la côte de la mer de Weddell (face à l’île Berkner) jusqu’à la côte de l’océan Antarctique, face aux îles Balleny. La partie qui fait face aux océans Atlantique et Indien est appelée Antarctique oriental. Elle forme un plateau d’environ 10 millions de km2, recouvert d’une importante couche de glace qui atteint une altitude maximale de 4 000 m à proximité du centre de ce plateau, alors que le soubassement rocheux ne dépasse guère les 1 000 m. L’autre partie est appelée Antarctique occidental et comprend la terre Marie Byrd, la terre d’Ellsworth et la péninsule antarctique, dont la partie la plus large est la terre de Palmer, alors que son étroite extrémité nord constitue la terre de Graham.
C’est dans la péninsule antarctique que se trouvent la plupart des zones non glacées du continent, où affleure la roche.
L’inlandsis, qui recouvre la majeure partie des terres, s’étend localement sur la mer en barrières de glace permanentes, comme la barrière de Filchner-Ronne, sur la mer de Weddell (à l’est de la péninsule antarctique), ou la barrière de Ross, sur la mer de Ross.
Climat
L’énorme pôle de froid que constitue l’Antarctique joue, par sa taille,
l’étendue de ses glaces et le régime de ses vents, un rôle primordial
(mais encore mal connu) dans l’équilibre météorologique de la planète.
C’est en Antarctique, dans la station russe de Vostok, qu’a été relevée
la température la plus basse jamais enregistrée sur terre : – 89,6 °C le
21 juillet 1983 ! Pas d’inquiétude cependant, les températures en
péninsule n’ont rien de comparable à celles de l’intérieur des terres ! Sur la côte, les vents venant des régions tempérées
adoucissent le climat et, l’été, le thermomètre avoisine plutôt 0 °C pour
descendre vers – 10 °C en hiver. En revanche, les côtes sont plus
exposées à l’humidité : ainsi, s’il tombe en moyenne 1,5 mètre de
neige par an en bordure du continent, l’intérieur est considéré comme
une région aussi sèche que le Sahara, avec 2 à 5 centimètres de précipitations
neigeuses annuelles !
L’Antarctique dispose d’un autre record, celui de la vitesse de
ses vents, les vents catabatiques : le record de 320 km/h a été
enregistré à la base française de Dumont d'Urville en juillet 1972.
Plusieurs stations scientifiques étudient l’histoire du climat grâce
aux carottes de glace extraites de l’inlandsis. Les Français, en
partenariat avec les Italiens, ont ainsi construit la base Concordia,
une des trois bases permanentes situées à l’intérieur du continent.
A l’exclusion de 2 % environ de sa surface, le continent est recouvert de glace et l’on estime que sa calotte polaire représente 70 % de l’eau douce du globe.
L’Antarctique est coupé en deux parties inégales par les monts Transantarctiques, chaîne de 2 500 km de long formant une courbe en S depuis la côte de la mer de Weddell (face à l’île Berkner) jusqu’à la côte de l’océan Antarctique, face aux îles Balleny. La partie qui fait face aux océans Atlantique et Indien est appelée Antarctique oriental. Elle forme un plateau d’environ 10 millions de km2, recouvert d’une importante couche de glace qui atteint une altitude maximale de 4 000 m à proximité du centre de ce plateau, alors que le soubassement rocheux ne dépasse guère les 1 000 m. L’autre partie est appelée Antarctique occidental et comprend la terre Marie Byrd, la terre d’Ellsworth et la péninsule antarctique, dont la partie la plus large est la terre de Palmer, alors que son étroite extrémité nord constitue la terre de Graham. C’est dans la péninsule antarctique que se trouvent la plupart des zones non glacées du continent, où affleure la roche.
L’inlandsis, qui recouvre la majeure partie des terres, s’étend localement sur la mer en barrières de glace permanentes, comme la barrière de Filchner-Ronne, sur la mer de Weddell (à l’est de la péninsule antarctique), ou la barrière de Ross, sur la mer de Ross.
C’est en Antarctique, dans la station russe de Vostok, qu’a été relevée la température la plus basse jamais enregistrée sur terre : – 89,6 °C le 21 juillet 1983 ! Pas d’inquiétude cependant, les températures en péninsule n’ont rien de comparable à celles de l’intérieur des terres ! Sur la côte, les vents venant des régions tempérées adoucissent le climat et, l’été, le thermomètre avoisine plutôt 0 °C pour descendre vers – 10 °C en hiver. En revanche, les côtes sont plus exposées à l’humidité : ainsi, s’il tombe en moyenne 1,5 mètre de neige par an en bordure du continent, l’intérieur est considéré comme une région aussi sèche que le Sahara, avec 2 à 5 centimètres de précipitations neigeuses annuelles ! L’Antarctique dispose d’un autre record, celui de la vitesse de ses vents, les vents catabatiques : le record de 320 km/h a été enregistré à la base française de Dumont d'Urville en juillet 1972. Plusieurs stations scientifiques étudient l’histoire du climat grâce aux carottes de glace extraites de l’inlandsis. Les Français, en partenariat avec les Italiens, ont ainsi construit la base Concordia, une des trois bases permanentes situées à l’intérieur du continent.
Bon à savoirInformations pratiques
Le voyage nécessite-t-il des précautions particulières ?
Nous vous recommandons de très bien vous équiper pour tous les voyages
dans les terres de l’extrême où vous risquez de souffrir du froid sans
un équipement adapté. Si vous respectez ce conseil, vous pourrez
aisément apprécier votre voyage et profiter de la beauté des paysages,
car le froid est principalement sec. En mer, et particulièrement lorsque les conditions météo sont difficiles, la vie dans le bateau peut s’avérer humide par moment.
Quelle heure est-il en Antarctique ?
Les stations scientifiques en Antarctique utilisent généralement le
fuseau horaire de leurs bases de ravitaillement. Ainsi, la station
Amundsen-Scott, située au pôle Sud, utilise le fuseau horaire de la
Nouvelle-Zélande, en respectant l’heure d’été et en avançant ou en
reculant l’horaire en pleine nuit antarctique. Les zones qui ne
possèdent pas d’installation scientifique n’ont pas de fuseau horaire
officiel.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Des batteries de rechange, car il sera difficile de recharger ses batteries à bord du bateau.
Nous vous recommandons de très bien vous équiper pour tous les voyages dans les terres de l’extrême où vous risquez de souffrir du froid sans un équipement adapté. Si vous respectez ce conseil, vous pourrez aisément apprécier votre voyage et profiter de la beauté des paysages, car le froid est principalement sec. En mer, et particulièrement lorsque les conditions météo sont difficiles, la vie dans le bateau peut s’avérer humide par moment.
Quelle heure est-il en Antarctique ?
Les stations scientifiques en Antarctique utilisent généralement le fuseau horaire de leurs bases de ravitaillement. Ainsi, la station Amundsen-Scott, située au pôle Sud, utilise le fuseau horaire de la Nouvelle-Zélande, en respectant l’heure d’été et en avançant ou en reculant l’horaire en pleine nuit antarctique. Les zones qui ne possèdent pas d’installation scientifique n’ont pas de fuseau horaire officiel.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Des batteries de rechange, car il sera difficile de recharger ses batteries à bord du bateau.
Tourisme responsableLe respect des us et coutumes
Le protocole au traité de l’Antarctique relatif à la protection de l’environnement (protocole de Madrid), ratifié par 30 pays, désigne l’Antarctique comme une réserve naturelle, vouée à la paix et à la science. Il est interdit d’apporter des espèces non indigènes sur le continent (animales ou végétales). Il est également interdit de prendre des espèces sauvages de l’Antarctique ou de porter atteinte à celles-ci, sauf en vertu d’un permis délivré par les autorités nationales.
Les parties sont tenues de réglementer les activités des expéditions organisées en Antarctique ou passant par leur territoire pour se rendre en Antarctique, ainsi que les activités de leurs navires, de leurs aéronefs et de leurs stations dans l’Antarctique.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces
populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos
hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose
sur un échange, assurez-vous de leur accord.
Ces précautions favorisent les échanges. La préservation de l'environnement
La flore est quasiment inexistante en Antarctique. Mousses, lichens et
algues constituent la seule végétation, principalement en péninsule.
Les animaux que l’on rencontre sur place ne vivent pas en permanence
sur ces terres a priori hostiles. Ce sont des visiteurs estivaux qui ne s’installent qu’à la belle saison, principalement sur les
régions côtières, lorsque la neige a fondu. Certains viennent se
reproduire, d’autres ne font que profiter des riches ressources de la
mer, principalement en krill (sorte de petite crevette).
On dénombre quarante-trois espèces d’oiseaux marins qui nichent dans ces zones.
Parmi eux, les cormorans, les sternes, les skuas (prédateurs des manchots),
les pétrels ou les chionis. Huit espèces de manchots sont endémiques aux régions
antarctiques. En péninsule, papous, Adélie et jugulaire sont les
principaux représentants de cette grande famille. S’il arrive que l’on
croise un empereur à la dérive sur un iceberg, c’est qu’il s’est égaré.
Ces drôles d’oiseaux incapables de voler symbolisent mieux que tout
autre l’Antarctique. Les recherches ont montré que leurs très lointains
ancêtres étaient apparentés aux pétrels et savaient voler.
Différentes espèces de phoques cohabitent également en péninsule : le
phoque léopard, le phoque crabier, le phoque de Weddell et le phoque de
Ross, plus petit et plus rare. On les croise fréquemment en train de
somnoler sur les morceaux de glace dérivante. Certaines îles abritent
également des colonies d’éléphants de mer, les plus imposants
représentants de cette famille. Au cours d’une balade à terre, il arrive
assez souvent de rencontrer quelques otaries à fourrure, toujours
promptes à
défendre leur territoire contre une éventuelle menace.
En mer enfin, il n’est pas rare de croiser la route des baleines,
cachalots, dauphins et orques, qui s’approchent parfois très près du
voilier. A l'arrêt, le ballet de ces mammifères, presque aussi longs que
le bateau pour certains, reste un moment inoubliable.
Pour conserver ce patrimoine naturel
d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— L'équilibre écologique des régions que vous allez traverser est fragile.
Le froid ralentit la décomposition des déchets organiques, et la fréquentation peut
contribuer à la dégradation de l'environnement, même lors de visites en groupe
restreint. Pour préserver l'écosystème, limitez le piétinement et ne sortez pas
des sentiers, ne roulez pas en dehors des pistes.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— L'eau nécessite un
traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou
d'utiliser un filtre.
Comment réduire votre empreinteComment réduire votre
empreinte carbone ?
Vous pouvez participer à la
réduction des émissions de gaz à effet de serre en versant le montant de la
compensation des émissions de CO2 liées à votre vol sur le site du GERES :
http://www.co2solidaire.org/fr/component/hob_co2/?view=calculateur.
A titre d'exemple, voici le montant de la compensation pour un vol aller et
retour vers l'Argentine : Paris - Ushuaia, 136 €.
Les parties sont tenues de réglementer les activités des expéditions organisées en Antarctique ou passant par leur territoire pour se rendre en Antarctique, ainsi que les activités de leurs navires, de leurs aéronefs et de leurs stations dans l’Antarctique.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
Ces précautions favorisent les échanges.
La préservation de l'environnement
La flore est quasiment inexistante en Antarctique. Mousses, lichens et
algues constituent la seule végétation, principalement en péninsule.
Les animaux que l’on rencontre sur place ne vivent pas en permanence
sur ces terres a priori hostiles. Ce sont des visiteurs estivaux qui ne s’installent qu’à la belle saison, principalement sur les
régions côtières, lorsque la neige a fondu. Certains viennent se
reproduire, d’autres ne font que profiter des riches ressources de la
mer, principalement en krill (sorte de petite crevette).
On dénombre quarante-trois espèces d’oiseaux marins qui nichent dans ces zones.
Parmi eux, les cormorans, les sternes, les skuas (prédateurs des manchots),
les pétrels ou les chionis. Huit espèces de manchots sont endémiques aux régions
antarctiques. En péninsule, papous, Adélie et jugulaire sont les
principaux représentants de cette grande famille. S’il arrive que l’on
croise un empereur à la dérive sur un iceberg, c’est qu’il s’est égaré.
Ces drôles d’oiseaux incapables de voler symbolisent mieux que tout
autre l’Antarctique. Les recherches ont montré que leurs très lointains
ancêtres étaient apparentés aux pétrels et savaient voler.
Différentes espèces de phoques cohabitent également en péninsule : le
phoque léopard, le phoque crabier, le phoque de Weddell et le phoque de
Ross, plus petit et plus rare. On les croise fréquemment en train de
somnoler sur les morceaux de glace dérivante. Certaines îles abritent
également des colonies d’éléphants de mer, les plus imposants
représentants de cette famille. Au cours d’une balade à terre, il arrive
assez souvent de rencontrer quelques otaries à fourrure, toujours
promptes à
défendre leur territoire contre une éventuelle menace.
En mer enfin, il n’est pas rare de croiser la route des baleines,
cachalots, dauphins et orques, qui s’approchent parfois très près du
voilier. A l'arrêt, le ballet de ces mammifères, presque aussi longs que
le bateau pour certains, reste un moment inoubliable.
Pour conserver ce patrimoine naturel
d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— L'équilibre écologique des régions que vous allez traverser est fragile.
Le froid ralentit la décomposition des déchets organiques, et la fréquentation peut
contribuer à la dégradation de l'environnement, même lors de visites en groupe
restreint. Pour préserver l'écosystème, limitez le piétinement et ne sortez pas
des sentiers, ne roulez pas en dehors des pistes.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— L'eau nécessite un
traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou
d'utiliser un filtre.
Comment réduire votre empreinteComment réduire votre
empreinte carbone ?
Vous pouvez participer à la
réduction des émissions de gaz à effet de serre en versant le montant de la
compensation des émissions de CO2 liées à votre vol sur le site du GERES :
http://www.co2solidaire.org/fr/component/hob_co2/?view=calculateur.
A titre d'exemple, voici le montant de la compensation pour un vol aller et
retour vers l'Argentine : Paris - Ushuaia, 136 €.
Les animaux que l’on rencontre sur place ne vivent pas en permanence sur ces terres a priori hostiles. Ce sont des visiteurs estivaux qui ne s’installent qu’à la belle saison, principalement sur les régions côtières, lorsque la neige a fondu. Certains viennent se reproduire, d’autres ne font que profiter des riches ressources de la mer, principalement en krill (sorte de petite crevette).
On dénombre quarante-trois espèces d’oiseaux marins qui nichent dans ces zones. Parmi eux, les cormorans, les sternes, les skuas (prédateurs des manchots), les pétrels ou les chionis. Huit espèces de manchots sont endémiques aux régions antarctiques. En péninsule, papous, Adélie et jugulaire sont les principaux représentants de cette grande famille. S’il arrive que l’on croise un empereur à la dérive sur un iceberg, c’est qu’il s’est égaré. Ces drôles d’oiseaux incapables de voler symbolisent mieux que tout autre l’Antarctique. Les recherches ont montré que leurs très lointains ancêtres étaient apparentés aux pétrels et savaient voler.
Différentes espèces de phoques cohabitent également en péninsule : le phoque léopard, le phoque crabier, le phoque de Weddell et le phoque de Ross, plus petit et plus rare. On les croise fréquemment en train de somnoler sur les morceaux de glace dérivante. Certaines îles abritent également des colonies d’éléphants de mer, les plus imposants représentants de cette famille. Au cours d’une balade à terre, il arrive assez souvent de rencontrer quelques otaries à fourrure, toujours promptes à défendre leur territoire contre une éventuelle menace.
En mer enfin, il n’est pas rare de croiser la route des baleines, cachalots, dauphins et orques, qui s’approchent parfois très près du voilier. A l'arrêt, le ballet de ces mammifères, presque aussi longs que le bateau pour certains, reste un moment inoubliable.
Pour conserver ce patrimoine naturel
d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du
patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à
valeur historique.
— L'équilibre écologique des régions que vous allez traverser est fragile.
Le froid ralentit la décomposition des déchets organiques, et la fréquentation peut
contribuer à la dégradation de l'environnement, même lors de visites en groupe
restreint. Pour préserver l'écosystème, limitez le piétinement et ne sortez pas
des sentiers, ne roulez pas en dehors des pistes.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut
pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs,
mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à
recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les
petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les
dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— L'eau nécessite un
traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou
d'utiliser un filtre.
A titre d'exemple, voici le montant de la compensation pour un vol aller et retour vers l'Argentine : Paris - Ushuaia, 136 €.