Faire un trek au Mustang, c'est pénétrer dans un territoire
de l'ouest du Népal interdit d'accès aux étrangers jusqu'en 1992...
Enclave népalaise située au bord du plateau tibétain, le royaume de Lo,
ancien nom du Mustang, possède la palette idéale pour un voyage
d'exception : richesse des paysages, culture ancestrale et authenticité
des habitants. Le Dolpo, située juste à côté du Mustang au cœur des
hauts sommets de l'Himalaya, délimité au nord par la Chine, est l'une
des plus hautes régions habitées du monde.
Treks au Mustang et au Dolpo
Faire un trek au Mustang, c'est pénétrer dans un territoire
de l'ouest du Népal interdit d'accès aux étrangers jusqu'en 1992...
Enclave népalaise située au bord du plateau tibétain, le royaume de Lo,
ancien nom du Mustang, possède la palette idéale pour un voyage
d'exception : richesse des paysages, culture ancestrale et authenticité
des habitants. Le Dolpo, située juste à côté du Mustang au cœur des
hauts sommets de l'Himalaya, délimité au nord par la Chine, est l'une
des plus hautes régions habitées du monde.
Dénommée le "pays caché'' en raison de son enclavement, cette zone du
Népal est de nature profondément tibétaine. En effet, jusqu'au XIXe
siècle, une partie du Dolpo était une province du Tibet. Sentiers vers
des cols d'altitude aux drapeaux à prières multicolores, lacs aux
teintes improbables, sobres monastères et sourires d'un peuple fortement
imprégné de bouddhisme, le Dolpo invite au voyage, offrant des treks
exigeants mais à l'enivrant parfum d'aventure. Une randonnée au Dolpo
emprunte immanquablement la légendaire route du Sel qu'utilisaient
autrefois les Dolpolas pour échanger avec les Népalais et Tibétains. Une
pratique qui perdure, même si la nature du troc a évolué.
Les amateurs de grands espaces trouveront dans ces contrées secrètes,
que sont le Mustang et le Dolpo, des treks parmi les plus engagés et les
plus spectaculaires, qu'il s'agisse d'en effectuer la traversée ou de
culminer au-delà de 6000 mètres avec pour toile de fond les géants de
l'Himalaya.
Quand partir au Mustang et au Dolpo, au Népal ?
Guide du climat, de la météo et des températures.
A l'abri de la barrière himalayenne, le Mustang et le Dolpo sont
protégés de la mousson, bénéficiant ainsi d'un climat sec, accentué par
les vents qui s'engouffrent entre les massifs tout proches de
l'Annapurna et du Dhaulagiri.
La meilleure période pour faire un trek dans cette région s'étend de fin
mars à début novembre. Au printemps et en été, le vert s'empare des
champs et des cultures tandis ce que l'automne permet d'apprécier les
paysages parés de teintes ocres sous des températures agréables et
propices à la randonnée.
Que faire, que visiter lors d'un circuit de trek au Mustang et au Dolpo, au Népal ?
Dès votre arrivée au Népal, explorez les sentiers isolés, sauvages et
magiques du Mustang et du Dolpo dans un voyage unique au Népal...
Aller dans la région du Mustang : un voyage au cœur du dernier royaume himalayen
L'histoire du royaume du Mustang remonte à 1380, année de la fondation
du territoire par Ame Pal. Le Mustang se découvre en trek, pour ses
paysages grandioses et ses points de vue époustouflants. Pour y accéder,
il faut remonter les gorges et le lit de la rivière Kali Gandaki, parmi
les plus profondes du monde, bordées par les sommets enneigés du
Dhaulagiri (8172 m) et de l'Annapurna (8078 m). La haute vallée de la
Kali Gandaki fut longtemps une route caravanière qui permettait de
relier le plateau tibétain aux collines du Népal et aux plaines de
l'Inde. Au nord, le Kora La, col à 4660 mètres d'altitude, marque la
frontière avec le Tibet. Tibet qui lui a donné son nom : Mustang
signifiant en tibétain "plaine de la bénédiction". Surprenant à
considérer l'aridité des terrains montagneux, mais compréhensible au vu
des cultures verdoyantes qui tapissent les fonds de vallée où font halte
les trekkeurs et les bergers durant l'été.
Mais si le Mustang est avare en végétation, sa minéralogie est
somptueuse. Après le décor lunaire des hauts plateaux, le trekkeur,
longeant la Kali Gandaki, est exposé à une débauche d'ocres jaune et
rouge, qui caractérisent les murailles surplombant les villages de
Kagbéni, Tangbe, Garphu ou Dhakmar. Teintes qui s'harmonisent avec le
vert des champs d'orge, le rose du sarrasin ou le jaune des cultures de
moutarde sous le bleu d'un ciel immense.
Dans ce pays de culture bouddhiste tibétaine, sous influence chinoise,
chaque pas est l'occasion d'une halte spirituelle. Drapeaux à prières, gompas - monastères locaux - murs à mani, et chörtens ponctuent la randonnée, à
l'entrée d'un hameau, au pied des falaises de grès ou au sommet d'une
montagne. Les villages qui émaillent les paysages sont autant de
découvertes étonnantes : Lupra, abritant l'un des derniers monastères
bön de la région, Tsarang et son palais, Garphu et Niphu, aux étonnants
habitats troglodytiques...
Sans compter Lo Manthang, l'ancienne capitale fortifiée posée à 3840
mètres d'altitude, qui a traversé les siècles sans dommage et recèle les
plus belles peintures bouddhistes du Népal. Une fois par an, les
processions chatoyantes du festival de Tejii, sous les murs du palais de
la cité médiévale, célèbrent le printemps, mais aussi le triomphe du
bien sur le mal... Un moment à vivre au son des trompes tibétaines, et
étape d'un trek magique !
Levé de voile sur le Dolpo, terre de trekking et "pays caché" du Népal
Le Dolpo, dont la culture est largement influencée par le Tibet voisin,
se situe dans le nord-ouest de la partie supérieure du district du Dolpo
népalais, au sud de la Chine. La région est mentionnée dès le VIIIe
siècle dans des documents historiques. Elle aurait été découverte par
Guru Rimpoché qui est à l'origine de l'arrivée du bouddhisme indien au
Tibet. Elle attire les scientifiques depuis de nombreuses années, comme
l'ethnologue français Corneille Jest dans les années 1960, et même les
réalisateurs de cinéma, tels qu'Eric Valli qui s'en inspira pour son
film "Himalaya, l'enfance d'un chef".
Pratiquer le trek au Dolpo
c'est traverser des forêts denses, croiser des caravanes de yacks,
faire halte dans les hameaux aux maisons à toit plat surplombées par
leur gompa (monastère de la religion bouddhiste tibétaine), pour
culminer sur des cols d'altitude, comme au Numa La à 5 280 mètres ou au
Baga La à 5 180 mètres, extraordinaires belvédères sur les vallées
environnantes, entre Haut et Bas Dolpo. En ces rudes espaces, isolés six
mois par la neige en hiver, la randonnée est ardue mais délivre des
moments de grâce absolue.
Le passage au lac Phoksundo, le plus profond du Népal, est un de
ceux-là. Tel un morceau de ciel tombé sur terre, il ne laisse personne
indifférent... Après le village de Ringmo et son monastère de Thashung
Gompa construit il y a 900 ans, la randonnée progresse à flanc de
montagne. Le sentier cisaille la roche, surplombant les incroyables eaux
turquoise du lac Phoksumdo, offrant une vue époustouflante sur les
sommets environnants. Suspendu à cette fine ligne tracée dans un versant
abrupt au-dessus de ce morceau de ciel descendu entre les montagnes, le
voyage flirte avec l'irréel. Ne manquez pas non plus la contemplation
du vieux village fortifié de Chharka Bhot, dans le haut Dolpo (4320 m),
qui semble figé dans le temps...
En aval, le village bourdonne d'activité. La moisson a commencé
mobilisant jeunes et anciens, hommes et femmes. L'or des champs d'orge,
qui côtoie le rouge du sarrasin, se piquette bientôt des fagots édifiés
par les villageois. Harmonie de couleurs, de gestes ancestraux, de
quiétude...
L'itinéraire Mustang - Dolpo, un trek haut en
couleur à la frontière du Tibet, entre lac de Phoksumdo, massif
glaciaire du Kanjelaruwa et Shey Gompa
Aux confins du Mustang, le massif du Damodar Himal abrite le
Saribung Peak, un sommet enneigé peu technique de 6328 mètres. Une
traversée glaciaire du massif avec un guide francophone permet de
rejoindre ensuite la mystérieuse vallée de Naar et Phu pour permettre
l'exploration du Dolpo voisin au cours d'un trek Dolpo-Mustang de 28
jours de marche.
Véritable trek majuscule, cette traversée emblématique concentre tout ce
qu'un trek au long cours peut offrir : une dénivelée monumentale, des
franchissements de cols à foison, un isolement régénérateur, des
rencontres rares et inoubliables. La randonnée alterne hameaux ceints de
champs d'orge ou de blé, shortens solitaires balisant le chemin, crêtes
escarpées, hauts cols couverts de pavots bleus, sommets à plus de 6 000
mètres... Saisissants contrastes de couleurs, de terrains,
d'atmosphères, avec pour fil rouge du voyage la vivifiante gaieté des
Dolpopas au mode de vie ancestral en accord avec la nature.
L'équipement à prévoir pour un trek au Mustang et au Dolpo
Pour votre trek sur le territoire népalais, retrouvez un aperçu de
toutes les affaires indispensables à mettre dans vos bagages :
— Des sous-vêtements techniques et thermiques (séchage rapide).
— Des t-shirts manches courtes et longues (séchage rapide).
— Une doudoune (synthétique ou en duvet).
— Une polaire chaude.
— Une veste imperméable et respirante (type Goretex).
— Un surpantalon imperméable et respirant (type Goretex).
— Un pantalon de trekking léger et un short.
— Un pantalon de trekking avec membrane coupe-vent.
— Des chaussettes techniques et respirantes pour le trek.
— Des chaussettes chaudes pour le soir et la nuit.
— Un bonnet et un buff.
— Un chapeau, un foulard ou une casquette pour le soleil.
— Une bonne paire de lunettes de soleil avec protections latérales.
— Une paire de gants chauds et imperméables (type Goretex).
— Une paire de gants de rechange.
— Des vêtements de rechange.
— Selon l’hôtel à Kathmandu, un maillot de bain.
— Bouchons d'oreille anti-bruit.
— Crème solaire haute protection et stick pour les lèvres
— Nécessaire de toilette et une serviette de bain.
— Des chaussures basses et légères, pour le voyage.
— Une paire de sandales, indispensable pour le franchissement des gués.
— Des chaussures de trekking imperméables, à tige montante et semelle offrant une bonne adhérence.
— Une lampe frontale.
— Des bâtons de marche télescopiques.
— Une gourde (ou poche à eau-pipette).
— Une paire de guêtres.
— Un sac de couchage (température de confort – 10 °C/– 15 °C).— 1 drap de sac (en soie ou polaire).
— Un sac à dos équipé de bretelles larges et d’une ceinture anatomique
réglable, d’une contenance de 35 à 40 litres, pour vos affaires de la
journée.
— Une pharmacie individuelle : traitement de l’œdème pulmonaire
d’altitude (Nifédipine20LP ou Sildénafil50) ; traitement de l’œdème
cérébral d’altitude (Bétaméthasone) ; traitement du mal aigu des
montagnes (Acétazolamide) ; fluidifiant sanguin (aspirine) ; antalgique
(Paracétamol) ; antalgique puissant (Tramadol) ; antidiarrhéique
(Racécadotril) ; antispasmodique (Phloroglucinol) ; antiémétique
(Dompéridone) ; antiacide contre les brûlures d’estomac ; antibiotique
intestinal (Métronidazole) ; antibiotique large spectre (Azithromycine) ;
anti-inflammatoires (comprimés et pommade) ; antitussif (en comprimés) ;
pastilles pour rhume et maux de gorge ; cicatrisant ophtalmique
(Vitamine A Dulcis) ; pince à tiques, aiguille pour écharde et cloque,
pince à épiler, 2/3 épingles de nourrice ; lingettes désinfectantes,
pansements adhésifs (tailles variées), double peau, bande adhésive 6 cm,
Steri-strip ; traitement antiallergique et crème contre les
démangeaisons ; biafine et crème solaire ; pastilles purifiantes pour
l’eau ; traitement antipaludéen adapté, poudre antiparasitaire, répulsif
antimoustique ; vos médicaments personnels.