Costa Rica

Avez-vous déjà observé l’éclat du quetzal en vol ? Ecouté le concert des singes hurleurs ou le raffut du tatou ? Assisté au débarquement nocturne des tortues de la Caraïbe ? Relevé la trace du tapir et du jaguar ? Admiré mille espèces d’orchidées ?
Situé au centre des Amériques, le Costa Rica a le privilège d’accueillir une bonne partie de la faune et de la flore de la planète. La randonnée est le moyen idéal pour s’immerger dans cette vie aussi multiple que la nature le permet ! Ce paradis tropical où la nature règne en maître offre tout à la fois des plages de rêve et un relief montagneux, une jungle luxuriante et un volcanisme encore actif, une forêt tropicale mystérieuse et deux océans, aux vagues parfois impressionnantes... La richesse envoûtante de ces beautés naturelles n’a d’égale que la gentillesse et la chaleur des habitants, les Ticos, comme se surnomment eux-mêmes les Costariciens.
Alors, prêt à vivre une grande aventure dans ce véritable paradis sauvage ? Suivez-nous...
Treks, randonnées et voyages au Costa Rica

Repères

Population

4,8 millions d’habitants.

Superficie

51 100 km2.

Capitale

San José

Villes principales

Alajuela, Cartago, Puntarenas, Heredia, Liberia.

Points culminants

Chirripó Grande (3 819 m).

Parcs nationaux

une quarantaine au total, soit près de 30 % du territoire en zone protégée.

Langue officielle

espagnol.

Religions

catholiques (76 %), protestants et mouvements évangélistes (14 %).

Décalage horaire

par rapport à la France, sept heures de moins de novembre à mars, huit heures de moins d’avril à octobre. UTC/GMT : - 6h.


Géographie

Le Costa Rica est bordé par le Nicaragua au nord, le Panama au sud-est, l’océan Pacifique à l’ouest et au sud et la mer des Caraïbes à l’est.
Le pays est traversé par trois zones montagneuses coupées de dépressions (dont la vallée Centrale), selon un axe nord-ouest sud-est : la cordillère volcanique de Guanacaste, la Cordillère volcanique centrale et la cordillère de Talamanca. La cordillère de Guanacaste et la Cordillère centrale comptent une multitude de volcans, actifs et éteints : le Rincón de la Vieja (1916 m), aux flancs ponctués de nombreuses mares de boue, le Tenorio, le Miravalles, le Turrialba... Les trois plus visités sont le Poás (2704 m), dont le cratère principal, occupé par un lac acide, est le plus large du monde (1320 m de diamètre), l’Irazú (3432 m) et l’Arenal (1633 m), actif depuis 1968, près duquel sont construits de nombreux hôtels et thermes. Cette succession de massifs sépare les plaines de la côte Caraïbe – 212 kilomètres de long – qui se distingue par des mangroves, marais et plages de sable de la côte Pacifique, plus découpée et plus rocheuse, et qui, ponctuée de golfes et de péninsules, s’étend sur 1 016 kilomètres.

Climat

Le Costa Rica connaît un climat tropical, en général humide et chaud. C’est un pays vert et luxuriant.
Randonner au Costa Rica est possible tout au long de l’année. Les températures sont agréables, avec plus de variations journalières que saisonnières. En moyenne : 19 °C à San José, 25 °C au niveau de la mer, 6 °C à 3 000 mètres d’altitude.
Schématiquement, deux saisons se distinguent :
- la saison sèche, de décembre à avril, le verano des Costariciens : soleil et ciel dégagé la plupart du temps ;
- la saison humide, de mai à novembre : moins de touristes, meilleure observation de la faune et une flore différente sont autant d’avantages pour voyager à cette période. Le temps est généralement ensoleillé le matin avec des averses parfois torrentielles l’après-midi. Il y a souvent un bel épisode ensoleillé en juillet (le veranillo). Par contre, les saisons sont plutôt inversées sur la côte Caraïbe, très ensoleillée entre août et novembre.
Le pays bénéficie de microclimats très variés : le Pacifique nord, par exemple, connaît chaque année plus de quatre mois de sécheresse absolue alors que certains versants reçoivent 8 à 10 mètres d’eau par an !

Bon à savoir

Informations pratiques

Costaricain, Costaricien ou Tico ?
Si costaricain semble le plus instinctif à employer, c'est pourtant costaricien qu'il faut privilégier en langue française. Sur place, c'est sous le terme "tico/tica" que se nomment les Costariciens.

¡ Pura vida ! et bonheur
¡ Pura vida ! s'utilise pour saluer et souhaiter bonne chance à son interlocuteur. A la question ¿ Qué tal ? (Comment ça va ? ), on répond par ¡ pura vida ! (parfaitement bien !) qui démontre surtout la bonne humeur.

Écologie et écotourisme
Pionnier de l'écotourisme, le Costa Rica a déclaré la paix à la nature.

Les carretas
A l'origine moyen de transport, ces charrettes de bois multicolores et décorées de manière ostentatoire sont aujourd'hui, objets de décoration et représentent le symbole de l'artisanat costaricien.

Le marimba
anime de nombreuses soirées. Composé de lamelles de bois local, c'est une sorte de xylophone.

Le rancho
Construction ouverte sur trois ou quatre côtés et le plus souvent recouverte de palmes. De nombreux bars et restaurants ont choisi cette architecture, bénéficiant ainsi d'une vue extraordinaire sur la plage, sur la forêt ou les montagnes.

La romería

Ce pèlerinage voit l’ensemble des habitants du pays converger tous les 2 août vers la cathédrale Notre-Dame-des-Anges de Cartago. Ils viennent rendre visite à la Negrita, sombre sculpture en pierre de la Vierge Marie, apparue au XVIe siècle à l’emplacement de la cathédrale.

Le quetzal
Considéré comme l'un des plus beaux oiseaux tropicaux du monde, le quetzal est l'emblème de la civilisation précolombienne. Le quetzal resplendissant possède un plumage émeraude. Son chant rivalise très bien avec celui du rossignol.

Est-il facile de prendre des animaux en photo ?
Au Costa Rica, nombre d’animaux sont visibles et se prêtent à l’observation et à la photo, si l’on respecte les règles simples de discrétion, d’approche silencieuse et de distance minimale. L’observation est parfois difficile car le milieu est relativement fermé, les animaux, petits, la végétation, luxuriante, et il y a peu de lumière. Il faut donc être à l’écoute du moindre bruit, se trouver si possible au bon endroit (un arbre aux fruits mûrs par exemple), savoir où regarder et quoi voir : il faut avoir observé un paresseux pour en dénicher un autre.  

Electricité
Tension électrique 120 V, 60 Hz. Prévoir un adaptateur.

Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger vos batteries.

Quelques mots utiles
Apprendre quelques mots clés en espagnol, la langue nationale au Costa Rica, vous permettra de gagner le respect de vos interlocuteurs et de faciliter vos échanges avec les Costariciens rencontrés. Alors n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour, comment allez-vous ? : ¿ Buenos días, cómo está ?
Salut, comment ça va ? : ¿ Holà, que tal ? Réponse : ¡ Muy bién, por dicho ! (très bien, par chance !).
S’il vous plaît : por favor.
Merci : gracias ; de rien : de nada.
Au revoir : hasta luego.
Oui : ; non : no.
Excusez-moi : discúlpeme.
Formidable ! : ¡ Pura Vida ! (expression fétiche du Costa Rica).
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer... Votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !

Tourisme responsable

Le respect des us et coutumes

Le Costa Rica est le point de rencontre de deux grandes cultures ancestrales en Amérique. Le Nord du pays était le point le plus au sud de l’influence de l’empire maya quand les conquistadors espagnols sont arrivés au XVIe siècle. A l’opposé, le centre et le Sud du pays ont subi l’influence des Chibchas. Au cours des XVIIe et XVIIIe siècle, la côte atlantique du Costa Rica a été colonisée par des esclaves africains. Au même moment, des milliers de familles chinoises sont arrivées pour travailler sur les chemins de fer. Ces diverses influences ont développé une culture extrêmement variée.

Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.
 
Ces précautions favorisent les échanges. 

La préservation de l'environnement

Une véritable culture écologique existe dans ce pays, partagée par l’ensemble de la population, ceci malgré les pressions économiques (projet de complexes hôteliers, recherche pétrolière, etc.).
Environ 30 % du territoire sont classés en zones protégées : parcs nationaux, réserves biologiques publiques ou privées. Les premiers parcs nationaux ont été créés en 1955 et un véritable système a été mis en place dès les années 1970 pour protéger un patrimoine naturel exceptionnel, rassemblant plus de 5 % des espèces de la flore et de la faune mondiale sur un territoire à peine équivalent à un dixième de la France. Environ un tiers du pays est recouvert par la forêt. Le pays a connu une déforestation galopante (au début du XXe siècle, les forêts couvraient 95 % du pays). A l’heure actuelle, la tendance semble s’inverser et des mesures restrictives ont été prises : une loi interdit par exemple l’abattage de tout arbre sans l’approbation du gouvernement.
 
Quelques animaux à voir, entendre, sentir, imaginer
• Les singes, seigneurs visibles de la forêt. Il en existe quatre espèces :
- le singe hurleur, le Pavarotti des forêts tendance rugissante, donne concert tous les jours à l’aube, frissons garantis…
- le singe-araignée ou atèle, un acrobate de haut vol mais du genre susceptible ; il lui arrive de brandir un bâton pour mettre en déroute les admirateurs ;
- le capucin moine, intelligent en diable, capable d’utiliser des outils à l’égal des primates plus évolués ;
- le saïmiri, singe-écureuil ou mono titi, mignon comme un cœur, mais chasseur aussi impitoyable que les fourmis soldats.
 
Les félins, seigneurs invisibles de la forêt
Voici, par ordre croissant de taille : l’oncille (tigrillo), de la taille d’un petit chat, le margay, le jaguarondi, l’ocelot, le puma et le jaguar (ce dernier pouvant atteindre 200 kg). Ils ont besoin d’un vaste territoire (jusqu’à 100 km2), et sont très menacés par l’homme, qu’ils évitent comme la peste. Les félins sont là, mais on ne les voit pas, sauf cas exceptionnels : il arrive parfois, dit-on, qu’un homme soit suivi par un jaguar qui se montre curieux, mais non agressif. Des groupes Allibert ont pu observer des félins à deux reprises : un jaguarondi littéralement tombé d’un arbre dans un grand feulement de mécontentement, et un puma entrevu en bordure d’un chemin.
 
• Autres mammifères
- le tapir, plus gros mammifère d’Amérique tropicale, est un herbivore de 300 kg à la beauté étrange d’un éléphant à courte trompe et à petites oreilles, capable d’évoluer avec la discrétion la plus totale sur ses pattes à trois doigts, dont on voit parfois les empreintes ;
- l’agouti et le paca, rongeurs impénitents de fruits au sol, l’un est diurne et le second nocturne ;
- le coati : imaginez grosso modo un corps de singe avec une tête de chien, qui se déplace en bande à la queue leu leu sur les arbres et sur le sol ;
- le raton laveur, cousin du coati, spécialiste du vol par effraction de tout ce qui est en boîte : crabes, œufs de tortue, graines, détritus…
- le tatou, affairé, bruyant et miro au point de heurter vos pieds si vous êtes immobile ;
- le fourmilier : genre petit ours vêtu d’un élégant gilet noir et orange, crochets au bout des pattes, tire une langue interminable de son museau en entonnoir, même comportement que le tatou, en fin de compte rien à voir avec un ours…
- le petit fourmilier, minuscule et nocturne, quand il dort, il ressemble à une balle de tennis jaune coincée dans les branches d’un arbre ;
- le paresseux, très bien adapté à la vie arboricole ; arrimé de ses deux ou trois doigts (selon l’espèce), il vit la tête en bas, a le poil vert et le sens du poil à l’envers, accélère le mouvement une fois par semaine quand il s’agit de faire ses besoins… au sol, moment où il est le plus vulnérable ;
- le coyote, aussi à l’aise en forêt qu’en ville (comme à San José), on le voit parfois trotter sur les routes la nuit (peut faire du 50 km/heure sur de bonnes distances), mais quelle émotion d’écouter le chant des meutes au crépuscule ;
- le pécari, sorte de petit sanglier qui se détecte plus à l’odeur qu’à la vue, redouté ou redoutable ; vit en grandes meutes sans craindre grand chose, sauf les hommes, à qui il montre les dents (impressionnantes) ;
- le kinkajou, petit fantôme de la forêt dont on entend le cri la nuit quand il explore son territoire arboricole ; c’est un carnivore qui…mange des fruits ; on peut voir ses grands yeux à la lumière des frontales ;
- les chauves-souris : la nuit leur appartient, et il y a 105 espèces de ces mammifères ; certaines sont frugivores, d’autres nectarivores ou piscivores (des serres pour capturer les poissons), ou encore carnivores comme les fameux vampires qui sucent le sang du bétail (pas des humains) ; ils sont capables d’altruisme en s’alimentant mutuellement pour survivre.
 
• Les amphibiens
Si le crapaud doré de Monteverde semble disparu à jamais, il est possible d’admirer :
- le crapaud marin, de fait un honnête terrien chasseur d’insectes dont le poids peut atteindre 1,5 kg, la grenouille blue jeans, petite (2 cm), mais célèbre pour ses belles couleurs rouge et bleue et sa réputation sulfureuse. Hautement toxique, les Indiens l’utilisaient pour empoisonner leurs flèches ;
- la grenouille de verre, si transparente qu’on voit ses organes, ou encore le sapo borracho, littéralement le “crapaud bourré ”, qui sort (rarement) pour pousser un redoutable cri d’amour qui ne laisse aucun doute sur l’origine de son nom.
 
• Les reptiles
- les tortues marines : au Costa Rica, on trouve six espèces, dont la tortue verte de l’Atlantique (Tortuguero est le spot mondial de reproduction, pontes de juillet à octobre ) ; la gigantesque tortue luth (mars à juillet à Tortuguero) et la caret ;
- les lagartos : c’est ainsi que les Costariciens nomment les lézards, du gecko nain grand comme une moitié d’allumette au vénérable crocodile de 6 m de long : sachez bien interpréter les panneaux qui indiquent au bord des rivières Cuidado ! Lagartos ! Cette famille a pour représentant célèbre le lézard Jésus-Christ, star de cinéma (a servi de modèle pour Jurassic Park) capable de courir à la surface de l’eau sur 20 m avant de piquer une tête et foncer comme un hors-bord. L’iguane vert peut mesurer jusqu’à deux mètres, vit placidement sur les arbres et se laisse tomber dans l’eau pour échapper aux importuns (il est parfois braconné pour sa viande). Son cousin terrestre le cnetosaure, pas méchant non plus, secoue la tête en signe d’indignation quand vous êtes sur son territoire.
Et les serpents dans tout ça ? Il y a au Costa Rica 127 espèces de serpents, dont la majorité sont inoffensifs (plus de 100 espèces de couleuvres). Quelques spécimens sont dangereux, comme le serpent corail, le fer-de-lance, le crotale et autres vipères, mais, cela dit, les cas de morsure mortelle sont rares au Costa Rica (on trouve un sérum efficace dans tous les centres de soin du pays). En fait, les serpents sont peu nombreux à l’état naturel, discrets, nocturnes pour la plupart, ils évitent la présence de l’homme. Les rencontres sont donc fugaces, rares ou inexistantes, comme chez nous.
 
• Les insectes
Au Costa Rica, on estime qu’il y a plus de 500 000 espèces (dont une petite partie est connue actuellement). Voici une (très petite) sélection :
- les fourmis parasols, capables de découper toutes les feuilles d’un arbre respectable en une nuit qu’elles transportent le long d’impeccables autoroutes…
- les fourmis soldats opèrent en colonnes militaires et nomades pour capturer tout ce qui traîne au sol inférieur à la taille d’un scorpion. Nettoient les forêts, les habitations… Insecticide irrésistible et bruyant, car accompagné par un cortège d’oiseaux qui profitent de l’aubaine ;
- le morpho, grand papillon bleu métallisé, ondule négligemment dans l’air mais disparaît au regard dès il se pose et replie ses ailes ;
- l’esperanza, sauterelle imitant à la perfection une feuille posée à terre ;
- le chapulin, traduire “tracteur” en français, énorme cricket mesurant jusqu’à 25 cm d’envergure ;
- les dermestes lucioles à l’éclairage puissant, feux d’artifice des nuits du Costa Rica.
 
• Les oiseaux
850 espèces, dont beaucoup sont faciles à voir dans un territoire à peine plus grand que la Belgique… Même si le birdwatching n’est pas votre tasse de thé, cela ne peut pas vous laisser indifférent. En vrac, voici quelques-uns des représentants :
- les vautours et urubus, omniprésents dans le ciel du Costa Rica ;
- le tinamou, tout en rondeur, arpente le sol des forêts en sifflant une mélodie plaintive et flûtée ;
- le milan à queue fourchue, grand planeur à la forme d’une immense hirondelle blanche et noire ;
- les perruches et perroquets, toujours en couples, à la fois unis et chamailleurs, ils se déplacent en grandes troupes piaillantes et bigarrées (dorment parfois en ville) ;
- les colibris : une trentaine d’espèces, avions de chasse vrombissants – à ne pas confondre avec des coléoptères, parfois plus gros qu’eux –, spécialistes du ravitaillement en vol avec leur bec adapté au format des fleurs visitées ;
- les trogons, espèces tropicales (dont l’illustre quetzal) reconnaissables à leurs belles couleurs et leur comportement, souvent immobiles et perchés sur des branches en hauteur ;
- le motmot, bel oiseau très coloré avec une queue en forme de raquette de tennis ;
- les oiseaux fourmis, insectivores forestiers et paresseux ; escortent les fourmis soldats pour capturer tout ce qui dépasse (une trentaine d’espèces) ;
- les toucans, surnommés ici les “bananes volantes” ; six espèces aux couleurs et à l’allure très spectaculaires, avec leur vol un peu déséquilibré par le poids du bec, au demeurant creux et très léger ;
- les tyrans : nombreuse famille de gobeurs d’insectes aériens toujours postés sur le bord des routes, les fils, les antennes…
- l’oropendole, massif oiseau brun au bec noir, orange et bleu qui construit des nids tissés en forme de longues chaussettes qui pendent des arbres ;
- les tangaras : famille de petits passereaux des lisières et jardins aux couleurs très vives.

Quelques curiosités à plumes :
- le faucon rieur, un mangeur de serpents dont le chant est semblable à un fou rire hystérique qui monte crescendo ;
- le jacana, superbe oiseau des marais ; la femelle règne sur un harem de mâles qui couvent patiemment les œufs et s’occupent des nichées ;
- le héron à dos vert, inventeur de la pêche à la mouche, capable de balancer des appâts vivants pour gober les poissons ;
- le potou, rapace nocturne déguisé le jour en branche morte (quasi impossible à voir) ;
- l’oiseau cloche, dont le chant évoque à peu près la résonance d’une cloche en bronze ;
- les manakins, oiseaux danseurs et joueurs de claquettes (avec les ailes) : que ne ferait-on pas pour se faire remarquer des femelles…
- le toledo, calotte rouge, robe noire et bleu céleste avec deux longs filets du plus bel effet, est capable d’énoncer 5 000 fois par jour les syllabes magiques de son nom : to-le-do.
Et enfin, le quetzal, éblouissement des yeux quand on le voit en vol, longues plumes d’un vert iridescent (pour le mâle en saison amoureuse). Cet oiseau, symbole des rois aztèques, vit en altitude. Il n’aime pas être dérangé, et ne chante qu’en présence de son avocat : il migre en fonction de la maturité de son fruit favori, l’avocatillo. Il suffit donc d’identifier l’arbre pour voir l’oiseau. Plus facile à dire qu’à faire… Mais nos nombreux groupes qui l’ont vu sont là pour témoigner que, avec l’aide de nos guides, c’est possible !

Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception : 
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire.
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez-les avec vous.
— Portez une attention particulière à la gestion de vos déchets dans les campements, afin de ne pas dégrader l'environnement :
- respectez le tri proposé par l'équipe d'accompagnement ;
- brûlez le papier toilette utilisé dans son intégralité.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou d'utiliser un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez ps les sentiers et abstenez-vous de cuillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre, pour éviter une surconsommation énergétique.

Comment réduire votre empreinte

Comment réduire votre empreinte carbone ?
Vous pouvez participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en versant le montant de la compensation des émissions de CO2 liées à votre vol sur le site du GERES : http://www.co2solidaire.org/fr/component/hob_co2/?view=calculateur.
A titre d'exemple, voici le montant de la compensation pour un vol aller et retour vers le Costa Rica : Paris - San José, 91 €.