Myanmar-Birmanie
Vers la fin du XIIIe siècle, cet empire commence à se disloquer pour faire place à une série de petits Etats. Parmi ceux-ci, le royaume d’Inwa (Ava) devient le nouveau centre politique de la Birmanie. En 1857, le roi Mindon fonde Mandalay, la dernière ville royale, avant que le Myanmar tout entier ne devienne une province de l’Inde britannique sous le nom de Burma (Birmanie). Ce n’est que le 4 janvier 1948, à 4 h 20 du matin, que, conformément aux prédictions des astrologues, la Birmanie recouvre son indépendance.
La diversité de ses paysages, l'or de ses temples et pagodes, la ferveur bouddhiste, ses ethnies multiples, ses traditions, l'élégance de ses habitants, la richesse de ses anciennes capitales, la sérénité du lac Inlé, les lumières au coucher du soleil, ... le Myanmar est un pays mystérieux et fascinant.

Repères
Population |
70 millions d’habitants. |
Superficie |
678 528 km2. |
Capitales |
Nay Pyi Taw (administrative), Yangon (économique). |
Villes principales |
Mandalay, Moulmein, Sittwe. |
Point culminant |
Hkakabo Razi (5881 m). |
Langues |
birman (off.), hindi, nombreux dialectes. |
Religions |
bouddhisme (90 %), islam (4 %), christianisme (4 %). |
Décalage horaire |
par rapport à la France, quatre heures et demie de plus
d’avril à octobre, cinq heures et demie de plus de novembre à mars. UTC/GMT : + 6h30. |
Géographie
Le Myanmar couvert sur son flanc Est par le Golfe de Bengale et la mer Andaman (Océan Indien), est bordé par la Thaïlande au sud-est, par le Laos et la Chine à l'est et au nord, le Bangladesh et l'Inde à l'ouest.
Le plus grand fleuve l'Irrawady, prend sa source dans l'Himalaya et coule au milieu de gorges spectaculaires, de jungles tropicales et de rizières jusqu'à la baie du Bengale.
Les nombreuses îles sont surtout situées dans le sud du Pays (Mergui Archipel). L'Irrawaddy est la voie de transport et l'artère vitale principale du Myanmar. La ville principale et centre économique du Myanmar est Yangon mais la capitale du Myanmar est Naypyidaw.
La superficie totale du Myanmar est de 678,500 km2.
Décalage du fuseau horaire : +06 h 30 UTC/GMT.
Climat
Située entre 15 et 28° de latitude nord, la Birmanie a un climat chaud, à
pluies d’été (mi juin- mi octobre) dues à la mousson. Celle-ci déverse des
précipitations abondantes sur l’Arakan et le Tanintharyi, couverts de forêts denses, et sur le delta de l’Irrawaddy (plus de 2000 mm à Yangon).
Par contre, le bassin de Haute Birmanie (Bagan, Mandalay), “sous le vent”, est
sec (moins de 1000 mm, parfois moins de 600 mm), avec des pluies très
irrégulières, les versants montagneux portent une forêt sèche riche en
tecks, des épineux croissent dans les bas.
On peut distinguer trois saisons :
— la saison douce et sèche de mi octobre à mi mars. C'est la meilleure période pour visiter le Myanmar, le climat
ressemble à notre été, il ne pleut quasiment pas, le soleil brille et il ne fait pas trop chaud. Dans les régions de montagne (Hsipaw, Pindaya...), ainsi que sur le
lac Inle, les températures sont fraîches, surtout la nuit.
— la saison chaude de mi-mars à mi-juin. Les températures sont très élevées, en particulier à Bagan et Mandalay, mais il y a moins de visiteurs !
— la saison verte de mi-juin à mi-octobre. Il pleut beaucoup à Yangon,
mais relativement peu ailleurs ; l’avantage de cette période :
peu de touristes et de magnifiques paysages verdoyants.
Le plus grand fleuve l'Irrawady, prend sa source dans l'Himalaya et coule au milieu de gorges spectaculaires, de jungles tropicales et de rizières jusqu'à la baie du Bengale.
Les nombreuses îles sont surtout situées dans le sud du Pays (Mergui Archipel). L'Irrawaddy est la voie de transport et l'artère vitale principale du Myanmar. La ville principale et centre économique du Myanmar est Yangon mais la capitale du Myanmar est Naypyidaw.
La superficie totale du Myanmar est de 678,500 km2.
Décalage du fuseau horaire : +06 h 30 UTC/GMT.
Par contre, le bassin de Haute Birmanie (Bagan, Mandalay), “sous le vent”, est sec (moins de 1000 mm, parfois moins de 600 mm), avec des pluies très irrégulières, les versants montagneux portent une forêt sèche riche en tecks, des épineux croissent dans les bas.
On peut distinguer trois saisons :
— la saison douce et sèche de mi octobre à mi mars. C'est la meilleure période pour visiter le Myanmar, le climat ressemble à notre été, il ne pleut quasiment pas, le soleil brille et il ne fait pas trop chaud. Dans les régions de montagne (Hsipaw, Pindaya...), ainsi que sur le lac Inle, les températures sont fraîches, surtout la nuit.
— la saison chaude de mi-mars à mi-juin. Les températures sont très élevées, en particulier à Bagan et Mandalay, mais il y a moins de visiteurs !
— la saison verte de mi-juin à mi-octobre. Il pleut beaucoup à Yangon, mais relativement peu ailleurs ; l’avantage de cette période : peu de touristes et de magnifiques paysages verdoyants.
Bon à savoirInformations pratiques
La cuisine birmane
La cuisine birmane est un mélange surprenant des influences ethniques du
pays : bamar, môn, indienne et chinoise. Chaque région a sa spécialité.
Les currys bamars sont les plus doux d’Asie. La plupart des cuisiniers
ne mettent aucun piment dans leurs préparations, seulement un masala de
curcuma, gingembre, ail, sel et oignon, avec beaucoup d’huile
d’arachide et de pâte de crevettes. Sur la table, seront toujours à disposition
des piments ou épices pour agrémenter le plat selon vos goûts.
L’un des
délices de la cuisine bamar est le tho, salade à base de légumes ou
fruits crus mélangés à du jus de citron, des oignons, des cacahuètes.
Généralement, le repas se termine par une salade de feuilles de thé
vert humidifiées et pressées. Ce plat est en principe servi dans une
assiette à compartiment pour pourvoir accompagner la salade avec du
sésame, cacahuètes, petits pois frits, noix de coco, gingembre grillé
ou autres, selon vos envies.
Le pays est très riche en fruits tropicaux.
La saison de la mangue commence au mois de juin et se termine en août. Ananas,
bananes, pomelos se trouvent toute la saison. Aux mois de mars et avril, ne
manquez pas de goûter les fraises succulentes de Pyin U Lwin et à
Mandalay.
Les pwe et les zat
Le pwe, c’est la fête en birman. Religieuse ou populaire, elle
donne lieu parfois à des grands festins, à des festivals de danse, de
théâtre. Les zat, ce sont des fêtes de théâtre avec pour thème la mythologie birmane.
Les nat
Le culte animiste des nat provient d’Inde. La croyance est fondée
sur le principe suivant : tout être, vivant ou non, est animé par un
esprit. Le culte des nat consiste à se concilier les esprits par des sacrifices, plutôt qu’à les adorer.
Les festivals et les fêtes
Les festivals jouent encore un rôle très important dans la vie
culturelle birmane. Ce sont ceux liés au calendrier lunaire et en
particulier la fête du nouvel an (fête de l’Eau), célébrée au milieu du
mois d’avril, qui ont le plus de signification.
Les souvenirs
Le marchandage est pratiqué. Il est utile de savoir que le prix demandé à un étranger est souvent de deux à trois fois supérieur au prix réel du marché.
L'artisanat local est riche et varié : laques de Bagan, cotons brodés, soies et fibres de lotus du lac Inle, sculptures sur bois, pierres précieuses. Vous pouvez payer vos souvenirs en kyats, ou en dollars américains.
Electricité
Tension électrique : 230 V, 50 Hz. Prévoir un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries.
Quelques mots utiles
La transcription du birman est problématique, difficilement
compréhensible ; elle s’appuie sur l’anglais et n’est pas unifiée. La
langue compte trois tons, difficiles à identifier pour une oreille
européenne.
Apprendre quelques mots clés vous permet de gagner le respect de vos
interlocuteurs, et de rendre plus agréables vos échanges avec les Birmans. Alors, n’hésitez pas à faire
l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour - au revoir : Mingalarbar.
Merci : Jay zu tin bar deh.
Excusez-moi (SVP) : Jay zu pyu jouer.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage
n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur
moyen d’avoir de bons contacts !
La cuisine birmane est un mélange surprenant des influences ethniques du pays : bamar, môn, indienne et chinoise. Chaque région a sa spécialité. Les currys bamars sont les plus doux d’Asie. La plupart des cuisiniers ne mettent aucun piment dans leurs préparations, seulement un masala de curcuma, gingembre, ail, sel et oignon, avec beaucoup d’huile d’arachide et de pâte de crevettes. Sur la table, seront toujours à disposition des piments ou épices pour agrémenter le plat selon vos goûts. L’un des délices de la cuisine bamar est le tho, salade à base de légumes ou fruits crus mélangés à du jus de citron, des oignons, des cacahuètes. Généralement, le repas se termine par une salade de feuilles de thé vert humidifiées et pressées. Ce plat est en principe servi dans une assiette à compartiment pour pourvoir accompagner la salade avec du sésame, cacahuètes, petits pois frits, noix de coco, gingembre grillé ou autres, selon vos envies. Le pays est très riche en fruits tropicaux. La saison de la mangue commence au mois de juin et se termine en août. Ananas, bananes, pomelos se trouvent toute la saison. Aux mois de mars et avril, ne manquez pas de goûter les fraises succulentes de Pyin U Lwin et à Mandalay.
Les pwe et les zat
Le pwe, c’est la fête en birman. Religieuse ou populaire, elle donne lieu parfois à des grands festins, à des festivals de danse, de théâtre. Les zat, ce sont des fêtes de théâtre avec pour thème la mythologie birmane.
Les nat
Le culte animiste des nat provient d’Inde. La croyance est fondée sur le principe suivant : tout être, vivant ou non, est animé par un esprit. Le culte des nat consiste à se concilier les esprits par des sacrifices, plutôt qu’à les adorer.
Les festivals et les fêtes
Les festivals jouent encore un rôle très important dans la vie culturelle birmane. Ce sont ceux liés au calendrier lunaire et en particulier la fête du nouvel an (fête de l’Eau), célébrée au milieu du mois d’avril, qui ont le plus de signification.
Les souvenirs
Le marchandage est pratiqué. Il est utile de savoir que le prix demandé à un étranger est souvent de deux à trois fois supérieur au prix réel du marché.
L'artisanat local est riche et varié : laques de Bagan, cotons brodés, soies et fibres de lotus du lac Inle, sculptures sur bois, pierres précieuses. Vous pouvez payer vos souvenirs en kyats, ou en dollars américains.
Tension électrique : 230 V, 50 Hz. Prévoir un adaptateur pour les prises électriques.
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Pour les appareils numériques, prévoyez une autonomie suffisante, car il n’est pas toujours possible de recharger les batteries.
Quelques mots utiles
La transcription du birman est problématique, difficilement compréhensible ; elle s’appuie sur l’anglais et n’est pas unifiée. La langue compte trois tons, difficiles à identifier pour une oreille européenne.
Apprendre quelques mots clés vous permet de gagner le respect de vos interlocuteurs, et de rendre plus agréables vos échanges avec les Birmans. Alors, n’hésitez pas à faire l’effort d’utiliser les expressions suivantes :
Bonjour - au revoir : Mingalarbar.
Merci : Jay zu tin bar deh.
Excusez-moi (SVP) : Jay zu pyu jouer.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Tourisme responsableLe respect des us et coutumes
L’accueil au Myanmar est chaleureux. Les Birmans sont curieux de voir des touristes ; faites-leur un sourire, il vous sera rendu. Les étudiants exerceront leur anglais ou leur français. Les questions personnelles sur l’âge, le salaire, le statut, la famille sont acceptables, et reflètent tout naturellement leur curiosité du monde extérieur.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules et les jambes ( jusqu'aux genoux ).
— Au contact des populations de tradition bouddhiste, respectez les usages.
— Contournez les stupas dans le sens des aiguilles d'une montre.
— Lorsque vous vous asseyez, évitez d'étendre vos jambes et de diriger
vos pieds vers quelqu'un (entraînez-vous à vous asseoir en tailleur !)
— Il est d'usage de faire une offrande de quelques kyats dans les sanctuaires et temples visités.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y
pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos
chaussures et vos chaussetes ou couvrez-vous la tête et les genoux à l'entrée des sites religieux
lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais ni argent, ni sucreries, ni stylos, spécialement
aux enfants, afin de ne pas les inciter à la mendicité. Préférez les
dons à des associations, écoles, dispensaires ou autres organisations
reconnues.
Ces précautions favorisent
les échanges.
Les conseils de notre responsable pour le Myanmar
— Comment s'adresser à un Birman ? Les anciens usages (encore en cours dans
certaines régions du Nord) interdisent d’appeler quelqu’un d’important
(qui occupe un poste officiel) par son nom, mais il est d’usage de le
faire par sa fonction. Pour les gens importants ou plus âgés, on
devancera le nom par un U.
— En entrant dans une maison, en présence de l’hôte, penchez-vous
légèrement pour le saluer ; ce n’est pas un signe de soumission, mais de courtoisie. Enlevez vos chaussures si vous en voyez d’autres
rangées près de la porte, à l’évidence vous avez affaire à un beau
parquet ciré et à des tapis ; en revanche, si votre hôte est chaussé ou
si le sol est en dur, vous pouvez les garder.
— Ne serrez pas la main d’un moine ; on s’assoit plus bas que lui, on
ne lui donne plus de nourriture après 12 heures, on ne
marche pas consciemment sur son ombre (elle fait partie de sa
personnalité) ; pour une femme, ne vous trouvez pas en situation de toucher
un moine (bousculade dans une foule de rue, dans un bus, etc.).
— Ne vous asseyez pas dos au Bouddha et ne pointez pas vos pieds dans
sa direction, c’est très mal vu.
— Evitez de toucher la tête de quelqu’un, même d’un enfant. Evitez de serrer la main d'une femme.
— Les cadeaux s’offrent des deux mains.
— Evitez de parler de politique dans la rue : au Myanmar, on ne parle pas de n’importe quoi avec n’importe qui, ni n’importe quand. N’abordez pas ce sujet pour ne pas mettre vos guides dans l’embarras.
La préservation de l'environnement
La forêt couvre près de 48 % du territoire (68 % il y a trente ans). Les régions très exposées à la mousson abritent ainsi de vastes réserves de tecks (70 % des réserves mondiales), de bois de fer ou d’hévéas. Mais le reste du pays compte également de nombreuses autres essences, comme l’acacia, le bambou, le palétuvier, le cocotier, le chêne ou le pin et plusieurs variétés de rhododendrons. Les agrumes, les bananes, les mangues et les goyaves poussent dans les régions côtières.
Une faune sauvage habite les plateaux de haute Birmanie. On y trouve des éléphants (souvent domestiqués), des rhinocéros, des buffles sauvages, des sangliers et plusieurs espèces de cerfs et d’antilopes. Mais le pays possède également une multitude de singes, de tigres, de léopards, de chats sauvages et de tapirs, plus de 1 200 variétés d’oiseaux (perroquets, paons, faisans, corbeaux, hérons, etc.), de nombreuses espèces comestibles de poissons d’eau douce, sans oublier les crocodiles, les lézards, les cobras, les pythons et les tortues.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre
conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou d'utiliser un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Respectons notre environnement
A titre d'exemple, le temps de décomposition de certains détritus :
— Cigarettes sans filtre : 3 mois.
Filtres de cigarettes: 1 à 2 ans.
— Mouchoirs en papier : 3 mois.
— Épluchures : 3 à 6 mois.
— Journaux : 3 à 12 mois.
— Allumettes : 6 mois.
— Chewing-gum : 5 ans.
— Boîtes en aluminium : 10 à 100 ans.
— Briquets en plastique : 100 ans.
— Bouteilles en plastique : 100 à 1 000 ans.
— Sacs en plastique : 1 000 ans.
Cartes de téléphone: 1 000 ans.
Verres: 4 000 ans.
Comment réduire votre empreinte
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules et les jambes ( jusqu'aux genoux ).
— Au contact des populations de tradition bouddhiste, respectez les usages.
— Contournez les stupas dans le sens des aiguilles d'une montre.
— Lorsque vous vous asseyez, évitez d'étendre vos jambes et de diriger vos pieds vers quelqu'un (entraînez-vous à vous asseoir en tailleur !)
— Il est d'usage de faire une offrande de quelques kyats dans les sanctuaires et temples visités.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures et vos chaussetes ou couvrez-vous la tête et les genoux à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de notre responsable pour le Myanmar
— Comment s'adresser à un Birman ? Les anciens usages (encore en cours dans certaines régions du Nord) interdisent d’appeler quelqu’un d’important (qui occupe un poste officiel) par son nom, mais il est d’usage de le faire par sa fonction. Pour les gens importants ou plus âgés, on devancera le nom par un U.
— En entrant dans une maison, en présence de l’hôte, penchez-vous légèrement pour le saluer ; ce n’est pas un signe de soumission, mais de courtoisie. Enlevez vos chaussures si vous en voyez d’autres rangées près de la porte, à l’évidence vous avez affaire à un beau parquet ciré et à des tapis ; en revanche, si votre hôte est chaussé ou si le sol est en dur, vous pouvez les garder.
— Ne serrez pas la main d’un moine ; on s’assoit plus bas que lui, on ne lui donne plus de nourriture après 12 heures, on ne marche pas consciemment sur son ombre (elle fait partie de sa personnalité) ; pour une femme, ne vous trouvez pas en situation de toucher un moine (bousculade dans une foule de rue, dans un bus, etc.).
— Ne vous asseyez pas dos au Bouddha et ne pointez pas vos pieds dans sa direction, c’est très mal vu.
— Les cadeaux s’offrent des deux mains.
— Evitez de parler de politique dans la rue : au Myanmar, on ne parle pas de n’importe quoi avec n’importe qui, ni n’importe quand. N’abordez pas ce sujet pour ne pas mettre vos guides dans l’embarras.
La préservation de l'environnement
La forêt couvre près de 48 % du territoire (68 % il y a trente ans). Les régions très exposées à la mousson abritent ainsi de vastes réserves de tecks (70 % des réserves mondiales), de bois de fer ou d’hévéas. Mais le reste du pays compte également de nombreuses autres essences, comme l’acacia, le bambou, le palétuvier, le cocotier, le chêne ou le pin et plusieurs variétés de rhododendrons. Les agrumes, les bananes, les mangues et les goyaves poussent dans les régions côtières.
Une faune sauvage habite les plateaux de haute Birmanie. On y trouve des éléphants (souvent domestiqués), des rhinocéros, des buffles sauvages, des sangliers et plusieurs espèces de cerfs et d’antilopes. Mais le pays possède également une multitude de singes, de tigres, de léopards, de chats sauvages et de tapirs, plus de 1 200 variétés d’oiseaux (perroquets, paons, faisans, corbeaux, hérons, etc.), de nombreuses espèces comestibles de poissons d’eau douce, sans oublier les crocodiles, les lézards, les cobras, les pythons et les tortues.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre
conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou d'utiliser un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses
parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations
locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs
rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous
recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la
chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Respectons notre environnement
A titre d'exemple, le temps de décomposition de certains détritus :
— Cigarettes sans filtre : 3 mois.
Filtres de cigarettes: 1 à 2 ans.
— Mouchoirs en papier : 3 mois.
— Épluchures : 3 à 6 mois.
— Journaux : 3 à 12 mois.
— Allumettes : 6 mois.
— Chewing-gum : 5 ans.
— Boîtes en aluminium : 10 à 100 ans.
— Briquets en plastique : 100 ans.
— Bouteilles en plastique : 100 à 1 000 ans.
— Sacs en plastique : 1 000 ans.
Cartes de téléphone: 1 000 ans.
Verres: 4 000 ans.
Comment réduire votre empreinte
Une faune sauvage habite les plateaux de haute Birmanie. On y trouve des éléphants (souvent domestiqués), des rhinocéros, des buffles sauvages, des sangliers et plusieurs espèces de cerfs et d’antilopes. Mais le pays possède également une multitude de singes, de tigres, de léopards, de chats sauvages et de tapirs, plus de 1 200 variétés d’oiseaux (perroquets, paons, faisans, corbeaux, hérons, etc.), de nombreuses espèces comestibles de poissons d’eau douce, sans oublier les crocodiles, les lézards, les cobras, les pythons et les tortues.
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
Respectons notre environnement
A titre d'exemple, le temps de décomposition de certains détritus :
— Cigarettes sans filtre : 3 mois. Filtres de cigarettes: 1 à 2 ans.
— Mouchoirs en papier : 3 mois.
— Épluchures : 3 à 6 mois.
— Journaux : 3 à 12 mois.
— Allumettes : 6 mois.
— Chewing-gum : 5 ans.
— Boîtes en aluminium : 10 à 100 ans.
— Briquets en plastique : 100 ans.
— Bouteilles en plastique : 100 à 1 000 ans.
— Sacs en plastique : 1 000 ans.
Cartes de téléphone: 1 000 ans.
Verres: 4 000 ans.
Comment réduire votre
empreinte carbone ?
Vous pouvez participer à la
réduction des émissions de gaz à effet de serre en versant le montant de la
compensation des émissions de CO2 liées à votre vol sur le site du GERES :
http://www.co2solidaire.org/fr/component/hob_co2/?view=calculateur.
A titre d'exemple, voici le montant de la compensation pour un vol aller et
retour vers le Myanmar : Paris - Yangon, 91 €.