Viêtnam

Le Vietnam au parfum d’Indochine ! Ce pays légendaire berce notre imaginaire. Ici peut-être plus qu’ailleurs, le trekking est un excellent moyen de favoriser les contacts, au cœur des rizières en terrasses et des collines couvertes de végétation tropicale. Hautes en couleur, les ethnies des montagnes du Nord et des hauts plateaux du centre vous promettent des rencontres authentiques, qui vous transportent vers l’essence même du voyage. Cette immersion dans le Vietnam traditionnel se complète d’escales culturelles et de découvertes au fil du Mékong avec, partout, ce même accueil remarquable... Le Vietnam est réellement un régal pour le voyageur épris d’authenticité !
Vietnam : treks, randonnées et voyages au Vietnam

Repères

Population

94,3 millions d’habitants.

Superficie

331 041 km2.

Capitale

Hanoi.

Villes principales

Hô Chí Minh-Ville (Saigon), Hai Phong, Da Nang.

Point culminant

Fan Si Pan (3 143 m).

Langues

vietnamien (off.) anglais, chinois, français, khmer, russe et plusieurs dizaines de langues minoritaires (thaï, cham, sedang, miao-yao, etc.).

Religions

bouddhisme (75 %), catholicisme (7 %), caodaïsme (2 %), secte bouddhiste hoa hao (culte syncrétique très présent au Vietnam du Sud 2 %), protestantisme (0,75 %, essentiellement sur les hauts plateaux du centre) et islam (0,1 %).

Décalage horaire

par rapport à la France, cinq heures de plus d’avril à octobre, six heures de plus de novembre à mars.

Géographie

Le Vietnam, situé en bordure de l’Asie du Sud-Est, s’étend le long de la côte orientale de la péninsule indochinoise sur 1 700 kilomètres, du nord au sud, en forme de “S”. Sa largeur n’excède pas 300 kilomètres (50 km pour la zone la plus étroite). Le territoire est délimité à l’est par la mer de Chine (3260 km de côtes), au nord par la Chine, à l’ouest et au sud-ouest par le Laos et le Cambodge.
Le relief est très varié et formé aux trois quarts de montagnes et de plateaux. On peut distinguer trois grandes régions :
- au nord, le Bac Bô (ex-Tonkin), formé d’un secteur montagneux dont le point culminant est le mont Fan Si Pan, qui entoure la vaste plaine du fleuve Rouge ;
- au centre, le Trung Bô (ex-Annam), avec la cordillère Annamitique qui descend en pente douce vers le sud et le sud-ouest, mais qui tombe brutalement vers l’est en dominant l’étroite bande côtière de la mer de Chine ;
- au sud, le Nam Bô (ex-Cochinchine), essentiellement formé par la riche et vaste plaine du delta du Mékong.
Le territoire est traversé par deux fleuves :
- au nord, le fleuve Rouge (Sông Hông) coule sur 510 kilomètres. Ses principaux affluents sont le Song Da et le Song Lô. Cet ensemble conflue dans la région de Viêt Tri puis se divise en six branches dans le golfe du Tonkin. La région côtière est constituée de plaines alluviales, de lagunes et de deltas ;
- au sud, le Mékong, long de 4 220 kilomètres, dont 220 kilomètres au Vietnam, prend sa source au Tibet. Son delta avance tous les ans de 60 à 100 mètres sur la mer de Chine méridionale. Il alimente un réseau très dense de canaux.

Climat

On peut se rendre au Vietnam, pays tropical humide soumis à un régime de mousson très complexe, toute l’année. Si vous le parcourez du nord au sud, vous rencontrez du beau temps et de la pluie, mais en des lieux différents suivant la période choisie.
Les régions septentrionales ont deux saisons distinctes.
— L’hiver, entre octobre et avril, offre des conditions climatiques bonnes pour le trek : temps généralement stable, avec moins de pluie et des températures plus fraîches (voire froides en altitude). Mais tout dépend des courants d’air froid venus de la Chine. Certaines années, le temps est beau, froid et sec en décembre et janvier, d’autres, il fait froid et brumeux. De même, les mois de mars et avril peuvent s’avérer très agréables ou connaître des pluies abondantes. La baie d’Along, souvent brumeuse, connaît des journées lumineuses, mais difficilement prévisibles.
— De mai à fin septembre, période de la mousson d’été, c’est l’éclosion de la végétation, la saison des lumières magnifiques et des paysages verdoyants d’une extrême beauté, en particulier les rizières dont la récolte arrive à maturité. C’est également la meilleure saison pour voir la baie d’Along sous un ciel souvent dégagé. Temps chaud et humide (28,6 °C en moyenne en juillet à Hanoi).
Le centre du pays connaît une période pluvieuse en novembre, et le sud, un climat égal tout au long de l’année.

Bon à savoir

Informations pratiques

Les rizières : à quel moment fleurissent-elles ?
Les champs en terrasses et les plaines verdoyantes offrent un spectacle remarquable lorsque le riz est en pleine éclosion (vert étincelant). Particulièrement pendant les mois de mousson ou juste avant la récolte, les couleurs sont chaudes et dorées, du plus bel effet : 
— Régions de basse altitude (au-dessous de 500 m), soit le centre et le delta du Mékong : deux récoltes par an. Pleine floraison en avril et septembre.
— Régions d’altitude (au-dessus de 500 m), principalement le Nord du pays : une seule récolte par an. Le riz est planté en mars, floraison maximale en été, belle couleur dorée en octobre. Moissons courant octobre.

La danse des bambous
Deux personnes, la plupart du temps des jeunes filles, placées l’une en face de l’autre, tiennent chacune deux tiges de bambou (parallèles ou croisées) par leurs extrémités. Au rythme d’un tam-tam, les danseuses doivent sauter à l’intérieur et sortir sans se coincer les chevilles.
 
La palanche
Fondé sur le principe du balancier, ce système traditionnel de portage, aussi vieux que le pays lui-même, se compose de deux paniers, en bambou ou en rotin, suspendus par de la ficelle ou du fil de fer à une tige de bambou (d’environ 1,50 m de long). La résistance et la flexibilité du bambou permettent de porter des charges très lourdes.
Les Vietnamiens trouvent que la palanche, regardée à la verticale, ressemble à la silhouette de leur pays : les deux paniers symbolisent les deux deltas en forme de patte d’oie, au nord le delta du fleuve Rouge et au sud le delta du Mékong. Ils constituent les deux greniers à riz du Vietnam et sont reliés par une mince bande de terre en forme de S, que représente la torsion exagérée de la tige.

Les Vietnamiens et les Français ?
Le français est de moins en moins pratiqué, sauf par les personnes âgées. L’anglais est parlé par les Vietnamiens en contact avec les étrangers.
Pour les Vietnamiens, la guerre contre la France appartient définitivement au passé, d’autant qu’une grande partie des ethnies que nous rencontrons ont combattu aux côtés des Français... La chaleur de l’accueil dans les villages et les sourires rencontrés prouvent que la guerre est bien de l’histoire ancienne.

Quels souvenirs rapporter ?
L’artisanat vietnamien est très riche et peu coûteux, en particulier la bijouterie, les laques, etc. Hanoi est une ville exceptionnelle pour faire des achats. N’hésitez pas à acheter ce qui vous plaît au début du voyage, lorsque nous passons dans cette ville.
 
Électricité
Tension électrique : 220 V. Vous n’avez pas besoin d’adaptateur pour les prises électriques. 

Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Les villages les plus reculés que nous traversons ne possèdent pas tous l’électricité. Prévoir suffisamment d’autonomie pour vos batteries.

Quelques mots utiles
La langue officielle est le vietnamien, dont beaucoup de mots sophistiqués sont issus du chinois. C’est une langue modale à six tons, difficile d’accès pour l’Occidental. Une simple faute de ton peut complètement modifier le sens de ce que vous voulez dire et provoquer l’hilarité de vos interlocuteurs. Les règles qui codifient les formules de politesse dépendent de l’âge et du sexe de votre interlocuteur, et sont également très complexes. Les mots de politesse usuelle comme “merci” ou “s’il vous plaît” ne sont pas utilisés sauf pour des raisons exceptionnelles. Dans les campagnes, on ne dit pas “bonjour” mais plutôt “où allez-vous, que faites-vous”. Pour éviter tout impair, nous vous conseillons d’apprendre uniquement les expressions suivantes :
Bonjour (dans les villes) : sin chào.
Au revoir : tm bit.
Comment ça va ? : co khoé không ?
Ça va bien : khoé.
Merci : cám ùn.
Excusez-moi : xin li.
Oui : vâng, au nord, da, au sud.
Non : không.
Vous pouvez demander à votre guide comment les prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !

Tourisme responsable

Le respect des us et coutumes

Dans chaque maison, vous verrez un autel supportant la photo d'un ancien entourée de bâtonnets d'encens et d'aliments offerts. C'est l'ancêtre de la famille auquel le fils aîné se doit d'assurer le culte. Le "Culte des Ancêtres" unit le pays du Nord au Sud. Chaque village possède son temple communal, le Dinh, dans lequel est pratiqué le culte au génie protecteur local ; celui-ci a pu être un grand militaire qui a défendu le territoire comme un membre de la communauté ayant apporté par son savoir, son expérience, ou ses origines la fortune à la collectivité, la forge, ou l'art de la céramique, par exemple, source de sa réputation et de sa richesse.

Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Dans les villages, préférez une tenue ample couvrant les épaules.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
— Ne distribuez jamais de bonbons, stylos ou autres cadeaux, en particulier aux enfants, car ce comportement les incite à la mendicité, à abandonner l'école ou leur activité habituelle. Si vous souhaitez faire un don, il est préférable et plus utile de le faire auprès d'une organisation locale : association, école, dispensaire. Demandez à votre guide, qui vous indiquera le lieu le plus approprié.

Ces précautions favorisent les échanges.

Les conseils de Hoa, notre partenaire au Viêtnam
— Ne vous mettez jamais en colère, ne montrez jamais que vous perdez patience, gardez votre calme en permanence, exprimez-vous lentement et avec des gestes mesurés. 
—  Ne touchez pas quelqu’un à la tête, car elle est le “siège de l’âme”.
—  Ne pointez pas du doigt ; pour faire signe à quelqu’un, utilisez la main entière paume tournée vers le sol.
—  Ne serrez pas la main, n'embrassez pas une femme. Faites un sourire pour saluer.
—  Pour le maître de maison qui nous reçoit pendant le trek, il est impensable de ne pas nous offrir à boire. Il s’agit toujours d’alcool de riz. Le refuser sans le vexer n’est pas toujours facile ! Alors, pour ceux qui ne boivent pas d’alcool, faites un effort : ne buvez qu’une gorgée et retendez lui la tasse à deux mains avec un grand sourire et il sera comblé...

La préservation de l'environnement

En raison de la chasse, il reste très peu de faune sauvage. La forêt tropicale est d’ailleurs étrangement silencieuse. La plus grande partie du pays est recouverte d’une forêt de résineux et de feuillus, avec des arbres pouvant atteindre 30 m de haut. Cependant, la forêt primaire a été décimée par les compagnies d’exploitation forestière autorisées par le gouvernement et par les coupes illégales. La création des clairières sur brûlis par les agriculteurs a abouti à la disparition de 100 000 ha de forêts par an. Dans les basses terres tropicales sont cultivés palmiers et arbres fruitiers. Les fleurs sauvages fleurissent dans la forêt pluvieuse tropicale, et d’innombrables espèces d’orchidées abondent.

Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. 
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
— L'eau nécessite un traitement, nous vous conseillons de la traiter avec des pastilles ou un filtre.
— Certaines régions que vous allez traverser abritent de nombreuses parcelles cultivées. Afin de préserver le travail des populations locales, ne quittez pas les sentiers et abstenez-vous de cueillir fleurs rares, fruits, etc.
— Lorsque vous logez chez l'habitant, économisez l'énergie.
— Lorsque vous disposez d'une climatisation individuelle, nous vous recommandons de l'arrêter systématiquement lorsque vous quittez la chambre pour éviter une surconsommation énergétique.

Comment réduire votre empreinte

Comment réduire votre empreinte carbone ?
Vous pouvez participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en versant le montant de la compensation des émissions de CO2 liées à votre vol sur le site du GERES : http://www.co2solidaire.org/fr/component/hob_co2/?view=calculateur.
A titre d'exemple, voici le montant de la compensation pour un vol aller et retour vers le Vietnam : Paris - Hanoi, 94 € ; Paris - Hô Chí Minh-Ville, 104 €.