
Japon
Insularité, topographie, montagnes isolées ont façonné l’implantation humaine et la culture japonaise. L’archipel, avec une superficie à peine supérieure à la péninsule italienne, concentre l’essentiel de ses habitants sur la côte orientale avec une succession quasi ininterrompue de paysages urbains de Tokyo à Yokohama. Plus de 50 % des Japonais vivent sur 2 % de la superficie. Cela laisse quelques espaces pour randonner.
Les paysages sauvages ne manquent pas, notamment au sein des parcs et réserves qui représentent près de 6 % de la surface du pays. Malgré l’urbanisation galopante, les forêts représentent encore les deux tiers du territoire. Elles ont été protégées des hommes par les pentes raides, par les seigneurs (daimyos) et shoguns soucieux de préserver leurs territoires de chasse, et par les esprits et dieux (kami) du shinto qui sanctifient la Nature. Dans ses forêts mixtes de feuillus, de résineux et de bambous, le Japon compte 160 espèces d’arbres : ginkgo, qui a survécu à l’extinction des dinosaures et dont la feuille est devenu le symbole de Tokyo, hinoki, le cyprès du froid, Rhus vernicifera, de la famille des sumacs, dont la sève toxique sert à la préparation de la laque… Et, bien entendu, pruniers et cerisiers dont les branches graciles se couvrent de fleurs dès les premières chaleurs d’avril.
Le shintoïsme est la religion ancestrale des Japonais et devint même, sous l’ère Meiji (1868) religion d’Etat. Le monde du shinto est peuplé de multiples esprits et d’êtres supérieurs aux hommes par leur nature (kami). Comme dans les autres systèmes religieux anciens, on y retrouve le Soleil, la Lune mais aussi toutes formes naturelles qui ont enchanté ou mystifié les anciens habitants : les montagnes, le mont Fuji, la mer, une cascade, un rocher, un arbre, un animal, la musique de l’eau sur une feuille… Ainsi chaque randonnée est-elle un pèlerinage au pays des kamis. Mêlant animisme (croyance selon laquelle la nature est régie par les esprits) et chamanisme (médiation entre les hommes et les esprits au travers du chaman) le shinto cohabite avec le bouddhisme, religion importée au VIe siècle depuis la Corée puis la Chine. De nombreux Japonais se définissent comme shintoïstes et bouddhistes. Ne dit-on pas qu’un Japonais naît shintoïste, se marie chrétien et meurt bouddhiste ?

Repères
Population |
127,5 millions d’habitants. |
Superficie |
377 855 km2. |
Capitale |
Tokyo. |
Villes principales |
Yokohama, Osaka, Kobe, Sapporo, Kyoto. |
Point culminant |
mont Fuji (3 776 m). |
Parcs nationaux |
28 parcs nationaux. |
Langue officielle |
japonais. |
Religions |
shintoïsme, bouddhisme, et christianisme. |
Décalage horaire |
par rapport à la France,
sept heures de plus d’avril à octobre, huit heures de plus de novembre à
mars. UTC/GMT : + 9 h. |
Géographie
Baigné au nord par la mer d’Okhotsk, à l’est et au sud par l’océan Pacifique, et à l’ouest par la mer du Japon, qui le sépare du continent asiatique, le Japon est un archipel de plus de trois mille kilomètres de long, s’étendant de la Russie, au nord, à Taiwan, au sud, le long de la côte orientale de l’Asie. Quatre îles principales sur les 4 000 de l’arc insulaire représentent 95 % du territoire : du nord au sud, Hokkaidô (79 000 km2), Honshû (227 000 km2), la plus grande et la plus peuplée, Shikoku (18 000 km2), île de la mer intérieure, et Kyûshû (36 000 km2), en face de la Corée du Sud.
Les montagnes occupent 71 % du territoire, les piémonts 4 %, les plaines hautes 12 % et les plaines basses 13 %. Seul un peu plus du cinquième du territoire est habitable (80 500 km2), et la plus grande plaine de l’archipel, celle du Kantô, n’atteint pas 15 000 km2. Le massif montagneux des Alpes japonaises s’étire du nord au sud sur plus de 1 800 km, le long des quatre îles principales. Le point culminant du Japon, le mont Fuji, relief volcanique, toujours actif, mais peu menaçant, est situé sur l’île de Honshû.
Le Japon exprime avant tout par sa géographie le contraste le plus remarquable qui soit au monde entre un milieu éminemment ingrat qui n’offre à ses habitants qu’une superficie cultivable inférieure à 78 000 km2 (moins de 24 % de la superficie totale) et la présence de plus de 127 millions d’habitants.
Climat
L’influence continentale, avec un mécanisme de mousson, caractérise le climat japonais. Mais il existe d’importants contrastes : le territoire est
montagneux, l’archipel, très étiré, la masse continentale asiatique, toute
proche... Le nord connaît des étés courts et des hivers longs et
neigeux, tandis que les îles du sud sont plus chaudes et plus moites. Le Japon connaît deux pics de
précipitation, de la mi-juin à la mi-juillet, “pluie des prunes”, puis en septembre où les
typhons ne sont pas rares. L’été est chaud
(moyenne de 30 à 32 °C en juillet et août) et humide, particulièrement à
basse altitude. C’est l’époque où les Japonais montent en montagne pour
trouver un peu de fraîcheur. Les saisons les plus agréables sont le printemps (avril mai), et l’automne (shurin, de la fin septembre jusqu’à la mi-novembre) avec des températures douces (18 à 22 °C) et un faible taux d’humidité.
Printemps et automne parent la nature de multiples couleurs.
Sur l’île principale de Honshû, les hivers sont relativement doux avec
peu de neige en dehors des zones alpines dont les sommets restent blancs
jusqu’en mai juin.
Les montagnes occupent 71 % du territoire, les piémonts 4 %, les plaines hautes 12 % et les plaines basses 13 %. Seul un peu plus du cinquième du territoire est habitable (80 500 km2), et la plus grande plaine de l’archipel, celle du Kantô, n’atteint pas 15 000 km2. Le massif montagneux des Alpes japonaises s’étire du nord au sud sur plus de 1 800 km, le long des quatre îles principales. Le point culminant du Japon, le mont Fuji, relief volcanique, toujours actif, mais peu menaçant, est situé sur l’île de Honshû.
Le Japon exprime avant tout par sa géographie le contraste le plus remarquable qui soit au monde entre un milieu éminemment ingrat qui n’offre à ses habitants qu’une superficie cultivable inférieure à 78 000 km2 (moins de 24 % de la superficie totale) et la présence de plus de 127 millions d’habitants.
Sur l’île principale de Honshû, les hivers sont relativement doux avec peu de neige en dehors des zones alpines dont les sommets restent blancs jusqu’en mai juin.
Bon à savoirInformations pratiques
Le shinto ou la voie des dieux
Le shinto ou voie des kami est la plus ancienne religion du Japon. Religion animiste et panthéiste, le shinto vénère les kami,
esprits supérieurs ou forces vitales, une myriade de divinités
présentes dans tous les aspects de la vie, qui se manifestent sous
différentes formes. Ils sont souvent représentés par des symboles (shintai).
Les fidèles, après s’être purifié les mains et la bouche à l’aide d’une louche (hishaku), tentent d’attirer l’attention des kami en sonnant une cloche ou en frappant deux fois dans leurs mains avant de prier.
Comment téléphoner ?
Téléphoner à l’étranger depuis le Japon est difficile. En effet, les accords entre opérateurs téléphoniques japonais et européens sont rares et le téléphone mobile ne fonctionne qu’en de rares et onéreuses occasions.
Les cabines téléphoniques sont rares. Finalement, le plus simple est encore de téléphoner depuis un hôtel de style occidental ou de trouver un téléphone de couleur gris portant la mention International telephone, KDD ou HCD (Home Country Direct). Ceux-ci peuvent être utilisés avec une carte que l’on achète dans les supermarchés.
Sélectionnez un opérateur international et composez son indicatif. Il y en a trois : Japan Télécoms, 0041, IDC, 001, et KDD, 0061. Composez ensuite le numéro de l’indicatif de votre pays, puis le numéro de votre correspondant (France, 0033… ; Suisse, 0041… ; Belgique, 0032…).
Pour appeler en PCV, composer le 0051.
Electricité
Tension électrique : 100 V, 50 Hz. Prévoir un adaptateur pour les prises électriques (prises de type A, aux fiches plates parallèles, de même type qu'aux États-Unis).
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Si vous prévoyez de prendre beaucoup de photos avec votre téléphone, il peut être utile de prévoir une batterie externe pour le recharger pendant la journée.
La langue
Le japonais ne se compose pas de la même façon que le français, aussi vous sera-t-il utile d’apprendre quelques suffixes qui indiquent une fonction au mot qu’ils accompagnent. Exemple : san qui signifie “monsieur”, donc Yamaka san signifie monsieur Yamaka, idem pour Fuji yama, le mont Fuji où yama signifie “mont”.
Quelques suffixes utiles
-bashi : pont.
-cho : quartier.
-den : salle.
-do : temple.
-dori : rue.
-eki : gare.
-gu : sanctuaire shintoïste.
-in : temple.
-jiin : temple bouddhique.
-jima : île.
-onsen : source thermale.
-sen : chemin de fer.
-take : volcan.
-yama : mont.
Quelques mots japonais utiles
Bonjour (entre amis) : ohayo.
Bonjour (plus formel) : ohayo gozaimasu.
Au revoir : sayonara.
Bonsoir (bonne nuit) : konbanha.
S’il vous plaît : dozo.
Merci : arigato ou domo.
Merci beaucoup : domo arigato.
Merci infiniment : domo arigato gozaimasu.
Excusez-moi : sumimasen.
Hôtel traditionnel japonais : ryokan.
Gîte rural : minsuku.
Aéroport : kuukou.
Banque : ginkou.
Gare : eki.
Office du tourisme : kankouannaijo.
Bureau de poste : yuubinkyoku.
Restaurant : resutoran.
Taxi : takushii.
Train : densha.
Voiture : kuruma.
Vous pouvez demander à votre guide comment prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Le shinto ou voie des kami est la plus ancienne religion du Japon. Religion animiste et panthéiste, le shinto vénère les kami, esprits supérieurs ou forces vitales, une myriade de divinités présentes dans tous les aspects de la vie, qui se manifestent sous différentes formes. Ils sont souvent représentés par des symboles (shintai).
Les fidèles, après s’être purifié les mains et la bouche à l’aide d’une louche (hishaku), tentent d’attirer l’attention des kami en sonnant une cloche ou en frappant deux fois dans leurs mains avant de prier.
Comment téléphoner ?
Téléphoner à l’étranger depuis le Japon est difficile. En effet, les accords entre opérateurs téléphoniques japonais et européens sont rares et le téléphone mobile ne fonctionne qu’en de rares et onéreuses occasions.
Les cabines téléphoniques sont rares. Finalement, le plus simple est encore de téléphoner depuis un hôtel de style occidental ou de trouver un téléphone de couleur gris portant la mention International telephone, KDD ou HCD (Home Country Direct). Ceux-ci peuvent être utilisés avec une carte que l’on achète dans les supermarchés.
Sélectionnez un opérateur international et composez son indicatif. Il y en a trois : Japan Télécoms, 0041, IDC, 001, et KDD, 0061. Composez ensuite le numéro de l’indicatif de votre pays, puis le numéro de votre correspondant (France, 0033… ; Suisse, 0041… ; Belgique, 0032…).
Pour appeler en PCV, composer le 0051.
Electricité
Tension électrique : 100 V, 50 Hz. Prévoir un adaptateur pour les prises électriques (prises de type A, aux fiches plates parallèles, de même type qu'aux États-Unis).
Que doivent prévoir les amateurs de photos ?
Si vous prévoyez de prendre beaucoup de photos avec votre téléphone, il peut être utile de prévoir une batterie externe pour le recharger pendant la journée.
La langue
Le japonais ne se compose pas de la même façon que le français, aussi vous sera-t-il utile d’apprendre quelques suffixes qui indiquent une fonction au mot qu’ils accompagnent. Exemple : san qui signifie “monsieur”, donc Yamaka san signifie monsieur Yamaka, idem pour Fuji yama, le mont Fuji où yama signifie “mont”.
Quelques suffixes utiles
-bashi : pont.
-cho : quartier.
-den : salle.
-do : temple.
-dori : rue.
-eki : gare.
-gu : sanctuaire shintoïste.
-in : temple.
-jiin : temple bouddhique.
-jima : île.
-onsen : source thermale.
-sen : chemin de fer.
-take : volcan.
-yama : mont.
Quelques mots japonais utiles
Bonjour (entre amis) : ohayo.
Bonjour (plus formel) : ohayo gozaimasu.
Au revoir : sayonara.
Bonsoir (bonne nuit) : konbanha.
S’il vous plaît : dozo.
Merci : arigato ou domo.
Merci beaucoup : domo arigato.
Merci infiniment : domo arigato gozaimasu.
Excusez-moi : sumimasen.
Hôtel traditionnel japonais : ryokan.
Gîte rural : minsuku.
Aéroport : kuukou.
Banque : ginkou.
Gare : eki.
Office du tourisme : kankouannaijo.
Bureau de poste : yuubinkyoku.
Restaurant : resutoran.
Taxi : takushii.
Train : densha.
Voiture : kuruma.
Vous pouvez demander à votre guide comment prononcer, votre voyage n’en sera que plus riche. Et puis souriez, c’est souvent le meilleur moyen d’avoir de bons contacts !
Tourisme responsableLe respect des us et coutumes
Au Japon, les notions d’harmonie et de consensus sont reines. Il en découle donc un très grand respect d’autrui qui impose de masquer ses soucis ou son désaccord pour suivre l’exemple du groupe. Les Japonais ne se font jamais remarquer et refuseront l’affrontement direct auquel ils préfèreront le consensus ou le vague. Le franc-parler est perçu comme une grossièreté, et dans une conversation, chacun abonde dans le sens de l’autre. Les décisions se prennent par consensus, ce qui en entreprise peut prendre du temps.
Voici quelques conseils pour respecter au mieux ces populations et leurs cultures :
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue
vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est
interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous
la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Claire, notre responsable pour le Japon
— Chez vos hôtes, dans un ryokan notamment, laissez vos
chaussures à l’entrée. N'entrez pas dans une pièce à tatamis, les
fameuses nattes en paille de riz, avec vos chaussons, laissez-les à l’entrée ; dans les toilettes, des chaussons en
plastique vous évitent de mouiller les mules réservées au reste de la
maison. Lors de votre bain, qui peut être à température très élevée,
savonnez-vous d’abord à l’extérieur du bac, rincez-vous complètement,
puis entrez dans le furo (bassin rempli d’eau chaude).
— A table, ne pas planter les baguettes dans le riz ! On ne plante les
deux baguettes dans la céréale nationale que lorsque quelqu’un est
mort... Evitez de transmettre de la nourriture de baguettes à
baguettes, cela fait également référence aux rites funéraires.
— Ne pas parler trop fort et ne pas téléphoner dans les transports en commun et dans les parties communes des hébergements.
— N'embrassez pas un Japonais ou une Japonaise en public. Ne faites jamais perdre la face à un Japonais, surtout en public. Lors des présentations, on donne son nom ou sa carte, il est poli de la lire avant de la ranger. Ne serrez pas la main, mais saluez : on s’incline pour dire bonjour ou au revoir, l’intensité et la
répétition sont proportionnelles au respect porté à la personne, pour un
étranger, une seule fois suffit ; la plupart des Japonais serrent la
main aux étrangers.
— Respect de l’au-delà : dans un temple bouddhique, si vous achetez un bâtonnet d’encens, ne vous promenez pas avec ! Plantez-le dans la grande urne prévue à cet effet. Vous pouvez aussi adresser une prière au dieu du temple : faites d’abord votre offrande, généralement de la menue monnaie, puis frappez deux fois légèrement dans vos mains...
— Ne pas traverser les rues à tort et à travers, les Japonais respectent les feux et les signalisations.
La préservation de l'environnement
— La faune
On distingue trois zones.
Au sud, l’archipel d’Okinawa est habité par plusieurs espèces indigènes, dont les chats sauvages d’Iriomote-jima, près de Taiwan (Iriomote yamaneko, moins de 200 individus encore en liberté) et une espèce animale dangereuse pour l’homme, le serpent habu. Mais ce sont surtout les fonds marins qui accueillent de nombreux plongeurs dans cette zone tropicale qui font la renommée internationale de l’archipel.
Au centre, incluant les îles de Kyûshû, Shikoku et les deux tiers sud de l’île de Honshû, on rencontre une faune très variée : cerfs, sangliers, loups (exterminés et réintroduits), renards, visons, lièvres noirs, antilopes et tanuki (chiens viverrins). De nombreux oiseaux habitent ou passent aussi par ces régions : aigle couronné, colombe, faucon, geai, rossignol, hibou et ibis huppé (symbole du Japon, mais aujourd’hui presque éteint). Enfin les insectes sont très présents avec les lucioles (hotaru), les lucanes (kuwagatamushi) qui peuvent atteindre des tailles impressionnantes (pour le grand plaisir des petits garçons), les cigales (semi ou higurashi) et les grillons qui annoncent la fin de l’été, les libellules (tonbo) et enfin les moustiques (ka).
Dans la partie nord de l’île de Honshû et dans l’île d’Hokkaidô, on rencontre également certaines de ces espèces ainsi qu’une population importante d’ours bruns, de martres noires et de sconses.
— La flore
Plusieurs zones sont à distinguer, selon un axe nord-sud. Les forêts japonaises comptent jusqu’à 168 essences différentes contre 85 en Europe. Cette richesse se retrouve à tous les étages de la végétation (herbes, fougères, arbustes).
Tout au nord, ce sont des forêts des feuillus tels que kamba, miyama-nanakamado, todomatsu et des conifères comme le shirabe. En descendant un peu, apparaissent des arbres à feuilles caduques comme les buna et d’autres variétés de conifères comme les hiba, kuromatsu et hinoki (cyprès du Japon). C’est aussi le début de l’apparition des momiji (érables japonais) qui s’étendent loin jusqu’au sud de Honshû.
Dans une seconde zone, on rencontre des forêts tempérées d’arbres à larges feuilles comme le shii et des variétés implantées par l’homme lors de reboisement comme les cryptomérias du Japon (sugi). C’est ici aussi que poussent des dizaines de milliers de cerisiers d’ornement, eux aussi plantés par l’homme.
Enfin, tout au sud, on retrouve des arbres à feuilles persistantes comme le kusunoki (camphrier) et les tachibana (citronniers) et des arbres tropicaux : birô, cocotier et sotetsu (cycas, palmier).
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre
conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
Comment réduire votre empreinte
Comment réduire votre
empreinte carbone ?
Vous pouvez participer à la
réduction des émissions de gaz à effet de serre en versant le montant de la
compensation des émissions de CO2 liées à votre vol sur le site du GERES :
http://www.co2solidaire.org/fr/component/hob_co2/?view=calculateur.
A titre d'exemple, voici le montant de la compensation pour un vol aller et
retour vers le Japon : Paris - Tokyo, 99 € ; Paris - Fukuoka, 97 €.
— Respectez l'espace personnel de vos hôtes, adaptez-vous aux usages de la culture locale.
— Photographier des personnes repose sur un échange, assurez-vous de leur accord.
— Respectez les lieux de culte que vous visitez, portez une tenue vestimentaire adaptée et acceptez de ne pas y pénétrer lorsque cela est interdit ou lors des cérémonies. Retirez vos chaussures ou couvrez-vous la tête à l'entrée des sites religieux lorsque cela est demandé.
— Les attitudes démonstratives en couple sont perçues comme inconvenantes.
Ces précautions favorisent les échanges.
Les conseils de Claire, notre responsable pour le Japon
— Chez vos hôtes, dans un ryokan notamment, laissez vos chaussures à l’entrée. N'entrez pas dans une pièce à tatamis, les fameuses nattes en paille de riz, avec vos chaussons, laissez-les à l’entrée ; dans les toilettes, des chaussons en plastique vous évitent de mouiller les mules réservées au reste de la maison. Lors de votre bain, qui peut être à température très élevée, savonnez-vous d’abord à l’extérieur du bac, rincez-vous complètement, puis entrez dans le furo (bassin rempli d’eau chaude).
— A table, ne pas planter les baguettes dans le riz ! On ne plante les deux baguettes dans la céréale nationale que lorsque quelqu’un est mort... Evitez de transmettre de la nourriture de baguettes à baguettes, cela fait également référence aux rites funéraires.
— Ne pas parler trop fort et ne pas téléphoner dans les transports en commun et dans les parties communes des hébergements.
— N'embrassez pas un Japonais ou une Japonaise en public. Ne faites jamais perdre la face à un Japonais, surtout en public. Lors des présentations, on donne son nom ou sa carte, il est poli de la lire avant de la ranger. Ne serrez pas la main, mais saluez : on s’incline pour dire bonjour ou au revoir, l’intensité et la répétition sont proportionnelles au respect porté à la personne, pour un étranger, une seule fois suffit ; la plupart des Japonais serrent la main aux étrangers.
— Respect de l’au-delà : dans un temple bouddhique, si vous achetez un bâtonnet d’encens, ne vous promenez pas avec ! Plantez-le dans la grande urne prévue à cet effet. Vous pouvez aussi adresser une prière au dieu du temple : faites d’abord votre offrande, généralement de la menue monnaie, puis frappez deux fois légèrement dans vos mains...
— Ne pas traverser les rues à tort et à travers, les Japonais respectent les feux et les signalisations.
La préservation de l'environnement
— La faune
On distingue trois zones.
Au sud, l’archipel d’Okinawa est habité par plusieurs espèces indigènes, dont les chats sauvages d’Iriomote-jima, près de Taiwan (Iriomote yamaneko, moins de 200 individus encore en liberté) et une espèce animale dangereuse pour l’homme, le serpent habu. Mais ce sont surtout les fonds marins qui accueillent de nombreux plongeurs dans cette zone tropicale qui font la renommée internationale de l’archipel.
Au centre, incluant les îles de Kyûshû, Shikoku et les deux tiers sud de l’île de Honshû, on rencontre une faune très variée : cerfs, sangliers, loups (exterminés et réintroduits), renards, visons, lièvres noirs, antilopes et tanuki (chiens viverrins). De nombreux oiseaux habitent ou passent aussi par ces régions : aigle couronné, colombe, faucon, geai, rossignol, hibou et ibis huppé (symbole du Japon, mais aujourd’hui presque éteint). Enfin les insectes sont très présents avec les lucioles (hotaru), les lucanes (kuwagatamushi) qui peuvent atteindre des tailles impressionnantes (pour le grand plaisir des petits garçons), les cigales (semi ou higurashi) et les grillons qui annoncent la fin de l’été, les libellules (tonbo) et enfin les moustiques (ka).
Dans la partie nord de l’île de Honshû et dans l’île d’Hokkaidô, on rencontre également certaines de ces espèces ainsi qu’une population importante d’ours bruns, de martres noires et de sconses.
— La flore
Plusieurs zones sont à distinguer, selon un axe nord-sud. Les forêts japonaises comptent jusqu’à 168 essences différentes contre 85 en Europe. Cette richesse se retrouve à tous les étages de la végétation (herbes, fougères, arbustes).
Tout au nord, ce sont des forêts des feuillus tels que kamba, miyama-nanakamado, todomatsu et des conifères comme le shirabe. En descendant un peu, apparaissent des arbres à feuilles caduques comme les buna et d’autres variétés de conifères comme les hiba, kuromatsu et hinoki (cyprès du Japon). C’est aussi le début de l’apparition des momiji (érables japonais) qui s’étendent loin jusqu’au sud de Honshû.
Dans une seconde zone, on rencontre des forêts tempérées d’arbres à larges feuilles comme le shii et des variétés implantées par l’homme lors de reboisement comme les cryptomérias du Japon (sugi). C’est ici aussi que poussent des dizaines de milliers de cerisiers d’ornement, eux aussi plantés par l’homme.
Enfin, tout au sud, on retrouve des arbres à feuilles persistantes comme le kusunoki (camphrier) et les tachibana (citronniers) et des arbres tropicaux : birô, cocotier et sotetsu (cycas, palmier).
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine
naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur
historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que
nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre
conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles,
lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui
ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les
grandes villes ou ramenez- les avec vous.
Comment réduire votre empreinte
Comment réduire votre
empreinte carbone ?
Vous pouvez participer à la
réduction des émissions de gaz à effet de serre en versant le montant de la
compensation des émissions de CO2 liées à votre vol sur le site du GERES :
http://www.co2solidaire.org/fr/component/hob_co2/?view=calculateur.
A titre d'exemple, voici le montant de la compensation pour un vol aller et
retour vers le Japon : Paris - Tokyo, 99 € ; Paris - Fukuoka, 97 €.
On distingue trois zones.
Au sud, l’archipel d’Okinawa est habité par plusieurs espèces indigènes, dont les chats sauvages d’Iriomote-jima, près de Taiwan (Iriomote yamaneko, moins de 200 individus encore en liberté) et une espèce animale dangereuse pour l’homme, le serpent habu. Mais ce sont surtout les fonds marins qui accueillent de nombreux plongeurs dans cette zone tropicale qui font la renommée internationale de l’archipel.
Au centre, incluant les îles de Kyûshû, Shikoku et les deux tiers sud de l’île de Honshû, on rencontre une faune très variée : cerfs, sangliers, loups (exterminés et réintroduits), renards, visons, lièvres noirs, antilopes et tanuki (chiens viverrins). De nombreux oiseaux habitent ou passent aussi par ces régions : aigle couronné, colombe, faucon, geai, rossignol, hibou et ibis huppé (symbole du Japon, mais aujourd’hui presque éteint). Enfin les insectes sont très présents avec les lucioles (hotaru), les lucanes (kuwagatamushi) qui peuvent atteindre des tailles impressionnantes (pour le grand plaisir des petits garçons), les cigales (semi ou higurashi) et les grillons qui annoncent la fin de l’été, les libellules (tonbo) et enfin les moustiques (ka).
Dans la partie nord de l’île de Honshû et dans l’île d’Hokkaidô, on rencontre également certaines de ces espèces ainsi qu’une population importante d’ours bruns, de martres noires et de sconses.
— La flore
Plusieurs zones sont à distinguer, selon un axe nord-sud. Les forêts japonaises comptent jusqu’à 168 essences différentes contre 85 en Europe. Cette richesse se retrouve à tous les étages de la végétation (herbes, fougères, arbustes).
Tout au nord, ce sont des forêts des feuillus tels que kamba, miyama-nanakamado, todomatsu et des conifères comme le shirabe. En descendant un peu, apparaissent des arbres à feuilles caduques comme les buna et d’autres variétés de conifères comme les hiba, kuromatsu et hinoki (cyprès du Japon). C’est aussi le début de l’apparition des momiji (érables japonais) qui s’étendent loin jusqu’au sud de Honshû.
Dans une seconde zone, on rencontre des forêts tempérées d’arbres à larges feuilles comme le shii et des variétés implantées par l’homme lors de reboisement comme les cryptomérias du Japon (sugi). C’est ici aussi que poussent des dizaines de milliers de cerisiers d’ornement, eux aussi plantés par l’homme.
Enfin, tout au sud, on retrouve des arbres à feuilles persistantes comme le kusunoki (camphrier) et les tachibana (citronniers) et des arbres tropicaux : birô, cocotier et sotetsu (cycas, palmier).
Pour conserver ce patrimoine naturel d'exception :
— Respectez la réglementation en vigueur dans les parcs régionaux et nationaux.
— Evitez de rapporter des souvenirs qui font partie du patrimoine naturel et de prélever des objets archéologiques ou culturels à valeur historique.
— N'approchez pas la faune de trop près ; il ne faut pas oublier que nous sommes seulement invités dans son propre territoire. Lire notre conseil de guide "La faune de montagne" https://www.allibert-trekking.com/197-respect-faune-montagne
— Pensez toujours à ramasser vos papiers, mouchoirs, mégots, etc.
— Evitez de laisser les déchets difficile à recycler (tels piles, lingettes, plastiques) dans les zones rurales ou les petits villages qui ne disposent pas de filière de recyclage. Rapportez-les dans les grandes villes ou ramenez- les avec vous.
Vous pouvez participer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre en versant le montant de la compensation des émissions de CO2 liées à votre vol sur le site du GERES : http://www.co2solidaire.org/fr/component/hob_co2/?view=calculateur.
A titre d'exemple, voici le montant de la compensation pour un vol aller et retour vers le Japon : Paris - Tokyo, 99 € ; Paris - Fukuoka, 97 €.