Açores, escales atlantiques

“Les Açores ne ressemblent à aucun autre endroit au monde... Ou alors à tous les paysages de la planète réunis sur 2 300 kilomètres carrés de terres volcaniques...” C’est à un voyage entre deux continents, au cœur de l’Atlantique Nord, que vous invite Emmanuelle, responsable de la destination, partie ajouter d’autres cordes à son arc d’expertise de l’archipel portugais.
Groupe Allibert Trekking en reconnaissance à Sao Jorge

Quinze jours dans les jardins de Macaronésie

Açores - Macaronésie

On a parfois du mal à les situer... L’archipel des Açores, ce sont neuf îles volcaniques de Macaronésie éparpillées dans l’Océan entre Lisbonne et New York. "Une lumière particulière se dégage de ces îles qui me fait penser au côté sauvage des pays du Nord , raconte Emmanuelle, de retour d’un voyage qui l’a emmenée d’île en île, de São Miguel la tropicale à Santa Maria l’île du soleil, de São Jorge l’île des fajas à Pico la volcanique et Faial la marine.


L’objectif : “Renforcer la connaissance de la destination pour continuer de progresser dans l’expertise, trouver de nouveaux hébergements, de nouveaux itinéraires de randonnée... Et puis, pourquoi pas ? découvrir d’autres activités pour explorer les îles différemment, et développer la dimension culturelle, notamment historique...” Avec Pauline, à la production, Alexia et Chloé, conseillères en voyage, Laurence, qui dirige l’agence Allibert Trekking au Canada, elles se sont plongées dans ce jardin d’Eden de l’Atlantique. Et en reviennent avec mille idées qui feront le sel des prochains voyages Allibert Trekking aux Açores.

Du vert, du bleu et les couleurs de l’arc-en-ciel

“Chaque île a sa propre identité, ça peut aller des grandes fajas de Sao Jorge, ces avancées sur la mer au pied des falaises, aux colonnes de basalte sombre sur Pico dominé par son volcan ou à l’eau que l’on trouve sous différentes formes comme les piscines d’eau naturelle dans l’Océan, lacs ou source d’eau chaude réputée à Furnas sur São Miguel . . Mais ce qui prédomine, c’est le vert, qu’on va retrouver partout...” Intense, émeraude, clair ou foncé... dans les plantations, la végétation luxuriante, les pâturages...

Autant de verts qui soulignent la beauté des paysages, et que viennent nuancer là le bleu mauve des hortensias, ici les eaux turquoise de Santa Maria, là encore le bleu profond du lagoa do Fogo. Et sublimer les arcs-en-ciel, une autre particularité des Açores : “On en a vu tous les jours, c’était un jeu entre nous, à qui la première verrait un arc-en-ciel...”, raconte Emmanuelle, qui poursuit : “Cela est dû à l’alternance d’averses puis de franc soleil propre aux climats océaniques, qui offrent dans la même journée les quatre saisons. Et puis il y a parfois cette brume, qui crée une ambiance fantasmagorique...”

Açores - Sao Miguel

Des baleines et des hommes

“L’histoire et la culture des Açores restent assez méconnues. Découvrir un peu de ce patrimoine était aussi au programme de ce voyage de reconnaissance”, explique Emmanuelle. Ainsi les vignobles de Pico, classés à l’Unesco, qui produisent le fameux verdelho : très prisé des tsars de Russie au XVIIIe, il a donné à l’archipel un rayonnement international.

Mais également la tradition baleinière, “une activité importante pour l’économie, et incontournable de l’identité culturelle de l’archipel. De nombreux musées, principalement sur l’île de Pico, retracent l’histoire de la chasse à la baleine dans la région.” Depuis l’interdiction de la chasse en 1987, plusieurs espèces de cétacés vivent aujourd’hui en sécurité dans l’un des plus grands sanctuaires au monde, permettant de les observer en toute sérénité. “L’un des plus beaux souvenirs de ce voyage !”

“C’était l’âge d’or des Açores. On les a un peu oubliées ensuite, ce qui fait que l’archipel reste encore confidentiel et assez préservé. On a vraiment l’impression que ce n’est pas fait pour le tourisme. Les villages restent authentiques, pas de boutiques de souvenirs, seulement quelques rues, une épicerie, un petit restaurant...” Façonnées par leur insularité, les Açores ne ressemblent qu’à elles-mêmes.